Bilan 1e fin de semaine : 23 au 25 octobre

Que dire après une première fin de semaine de travail? Je suis fatiguée, j’ai mal un peu partout… malgré tout, ç’a été un super week-end! On a eu de mauvaises surprises (les vis des bancs qu’on ne peut pas dévisser, car il y a trop de rouille, des trous à l’arrière cachés par des réflecteurs, davantage de rouille qu’on l’espérait sous le plancher de bois…) on n’est pas rendus exactement là où l’on voudrait, mais ce n’est pas si grave, car on est dans l’action, ainsi que nos filles!

Jour 1, 23 octobre :

C’est une journée pédagogique et Éric et moi sommes en congé également. On se rend donc à l’autobus tous les 6, autobus qui a été livré chez les parents d’Éric lundi dernier! On est excités, mis à part Charline qui ne voit pas vraiment l’intérêt d’aller dans un autobus scolaire une journée de congé. Malgré tout, on est heureux d’être là tous les 6, et bien, je le suis, Éric aussi. Les filles aussi, je crois. À différents niveaux, pour différentes raisons, mais on est là avec un tout nouveau projet sur les bras. Il fait merveilleusement beau et même presque chaud. Ça aide inévitablement au moral des troupes. On prend quelques clichés, on s’amuse à ouvrir les sorties d’urgence, chose habituellement interdite et, il faut se mettre au travail.

On enlève les supports au plafond, drill en main et tournevis, on peut tous être utiles et en une heure tout est enlevé! Yé! Maintenant, il faut s’attaquer aux bancs, ça devrait être presque aussi simple… On l’a vu dans plein de vidéos, les filles vont se coucher en dessous de l’autobus pour tenir l’écrou et on va dévisser dans l’autobus. Eh non! Les vis sont beaucoup trop prises dans la rouille. Toutes les vis, pas juste une, ou deux. Bon! On peut au moins enlever les sièges. 

Yark, yark, yark! L’autobus était vraiment propre par rapport à tous les autres qu’on a visités… mais en soulevant les sièges, on fait de nombreuses découvertes : gommes en quantité industrielle et petits papiers de collation, pourtant interdite dans l’autobus, non?! On peut en pousser des choses dans ces petits coins de bancs, ouf! Ah, oui, on trouve aussi une fortune... et bien on en rêve!

On enlève les vis qui tiennent les bancs sur les côtés de l’autobus, en devant impérativement tasser poussière et cochonneries pour atteindre la fameuse vis. Une étape de faite… il faut maintenant couper toutes les vis qui retiennent les pattes. Éric se met à la tâche et nous, on sort de l’autobus, car il y a de petites étincelles partout. Les filles commencent à trouver ça plate et long, car elles ne peuvent plus rien faire. Devoirs et études les attendent dans le camion… mais, pour l’avoir expérimenté de nombreuses fois lorsqu’on travaillait sur Perla, habituellement, après 10-15 minutes, la chicane survient. Et c’est ce qui se produit! Je gère donc la chicane et je sors les bancs à l’extérieur au fur et à mesure qu’Éric réussit à en dégager un. Daphné et Florane retournent dans l’autobus pour dévisser d’autres vis qui retiennent le plancher. La chicane diminue… Mais Alixia s’impatiente. Elle est censée aller marcher avec une amie vers 17 h… On repart vers 16 h 30 avec 21 bancs sur 24 d’enlevés.

Plus que quelques bancs!

Le repos est bien mérité pour toute la famille.

Jour 2, 24 octobre : 

On se lève tôt et on retourne au bateau, oups à l’autobus. On se reprend plusieurs fois… on a ce réflexe de dire : « Allez, on s’en va au bateau… » Ah… À l’autobus, ce n’est pas pareil dans mon cœur et dans ma tête!

Seules Daphné et Florane nous accompagnent, Alixia et Charline doivent étudier et faire des devoirs. On arrive sous la pluie, les jours se suivent, mais ne se ressemblent pas. Heureusement, quelques minutes plus tard, même s’il fait froid le soleil se pointe le bout du nez… et en plus, on a un ami qui vient nous aider! Éric et moi, on se débrouille toujours… mais j’avoue que je ne suis pas la plus forte! Bref, un peu plus de force et un autre homme au grinder aide grandement à enlever rapidement les derniers bancs! Youpi! Une autre étape de faite!

Bancs enlevés, encore sur le plancher de caoutchouc

Daphné, Florane et moi, on enlève les vis qui tiennent les bandes de métal au sol… celles qui tiennent entre autres le fameux tapis de caoutchouc dans le fond des autobus… Maintenant, on peut l’enlever… On tire sur un bout et tout devrait s’arracher facilement! Ben non! Ils utilisent de la très bonne colle pour faire tenir ce satané tapis. On décolle le tout à petit coup de pied de biche… un bout à la fois, avec tout notre poids, surtout celui de Flo et Daph, ça fait vraiment toute la différence! Après de longues minutes à forcer, à tirer, à pousser, on y arrive! Tout le tapis est enlevé!

On est dû pour une pause diner. On dit au revoir et merci à notre ami!

Avec le froid, on décide de manger dans l’autobus sur des sièges d’autobus, très confortables d’ailleurs! C’est quand même extraordinaire de pouvoir faire un tel pique-nique… moi, ces moments-là me remplissent toujours de bonheur. Je suis bizarre, je sais…

Après 15-20 minutes, c’est le temps de se remettre au travail.

On essaie d'enlever les vis pour enlever les panneaux de contre-plaqué

L’objectif est maintenant d’enlever les panneaux de contre-plaqué. On tente d’enlever les vis qui les retiennent. Daphné est vraiment rendue la pro dans le domaine. Malgré tout, une grande proportion des vis demeure en place… les pieds de biche sont encore de mise! Et surtout beaucoup de force. On travaille en équipe, et en combinant la force d’Éric et celle de Flo, Daph et moi, on réussit, à arracher un panneau à la fois… Et ce qu’on voit en dessous n’est pas ce dont je rêvais. Bon, c’est rendu que je rêve à des planchers d’autobus… oui… c’est que dans de nombreuses vidéos, le plancher a toujours l’air super beau… Mais ici, au Québec, il y a l’hiver, le calcium, les bottes des enfants qui fondent… Il y a même encore de l’eau… et on s’aperçoit qu’à l’arrière de l’autobus, tout en bas, il y a un trou… Qui avait surement été réparé, mais le temps a défait la réparation. Un beau réflecteur cachait le tout… mais l’eau pouvait quand même s’infiltrer. Jamais l’idéal!

Je garde espoir, le prochain panneau nous cache surement un plancher plus beau… et c’est le cas! Le centre de l’autobus ne s’avère presque pas rouillé… mais près des roues… ouf, vaut mieux respirer!

On balaie! Il ne reste plus qu'un panneau de bois!
17 h, déjà. Daphné et Flo commencent à se chicaner… Le dernier panneau devra attendre demain.


Jour 3, 25 octobre :

On repart à 5! Charline a vraiment trop de devoirs pour pouvoir nous accompagner. Maintenant que la plupart des panneaux de bois sont enlevés, certaines vis peuvent être délogées. Daphné se remet au travail avec sa drill. Florane préfère lire dans le camion, elle a trop froid. En effet… il fait 2-3 degrés. Alixia et moi on s’attaque à la rouille. On enlève les plus grosses plaques avec un pied de biche, on se croise les doigts pour que la rouille soit principalement en surface. Ce qui est le cas presque partout... J’aimerais tellement pouvoir dire "Partout", mais non. Je donne un petit coup et je traverse le plancher de métal… à quelques reprises, principalement aux endroits où se trouvaient les chaufferettes. 

De la rouille... et de la rouille!


En parlant des chaufferettes, Éric consacre une bonne partie de l’avant-midi à les déconnecter et à reconnecter les tuyaux du prestone… Il parait que c’est assez important pour le moteur!

J’utilise le grinder pour enlever un maximum de rouille, ça va bien, même si on est vite dans un nuage de poussière de rouille. Daphné prend ma relève, puis Alixia. Ça avance… mais lentement!

Éric vient arracher le dernier panneau de bois… celui derrière le conducteur. La rouille est encore une fois bien présente, en surface la plupart du temps, mais près de la roue, ce n’est pas beau, du tout!

Des trous, ça c'est pas bon!

12h30, on a les rayons du soleil, un feu et des bancs d’autobus! Il ne manque que Charline! On délire un peu, on est heureux bien assis sur nos bancs d’autobus.

Le bonheur, malgré tout!

13h, on se remet au travail. Toutes les vis sont enlevées et on continue à enlever la rouille. Ça, c’est un peu comme « on continue de se laver les mains ». Ça finit par taper sur les nerfs. Pas de se laver les mains, mais plutôt d’entendre toujours la même chose. J’espère que je ne vais pas « continuer » d’enlever de la rouille pendant 6 mois!

À 16 h, le ¾ du plancher est fait. Il n’est pas parfait. Il faudra repasser, mais il est moins pire, disons. J’aurais voulu que l’on reste plus tard, terminer le dernier coin, mais c’est dimanche soir, il y a de l’école demain et le travail… Alors, on rentre! On continuera la semaine prochaine!


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