Bilan 3e fin de semaine... une longue fin de semaine et un moteur qui ne part pas!
Jeudi, 5 novembre (jour 6)
Je prends quelques heures pour accompagner Eric à l’autobus. Et quel plaisir, j’ai de la rouille aussi à l’extérieur à « grinder »! On ne s’ennuie jamais avec cette rouille! Je dois enlever la rouille qui entoure les trous derrière l’autobus. Je peine à croire qu’on n’ait pas vu que sous ses réflecteurs... il n’y avait pratiquement plus rien. Mais bon! On est là... ça ne donne rien d’analyser le passé!
Un bon trou, n'est-ce pas?! grrr... |
plutôt gros...) sur le plancher de métal à l’intérieur de l’autobus. Midi arrive vite et je dois déjà repartir. Eric poursuit les travaux en solitaire pendant l’après-midi.
Vendredi, 6 novembre (jour 7)
C’était l’étape que les filles souhaitaient faire, j’ai
presque pensé leur faire manquer un matin d’école... Mais, bon, finalement,
c’est moi qui ai la chance (?!) de le faire... Je dois placer les sous noirs
sur les trous du plancher. Car dans le plancher, il y a de nombreux trous
laissés par les vis et on peut simplement y coller des sous noirs. Un sou, deux
sous, trois sous... Ça finit par donner mal au dos! 2,90 $ plus tard, j’ai
bouché tous les trous! Bon, il en reste quelques-uns, plus gros. Eric me fait
quelques petites plaques de métal et le tour est joué! Et là, il faut attendre
que ça sèche. C’est le bout plate!
Eric de son côté répare la carrosserie à l’arrière. Soudure, mastic, ponçage...
Après un diner romantique sur le bord du feu, je peux enfin
mettre la peinture antirouille sur le plancher! Ah! Enfin! Ça devient un peu
plus propre!! On dirait qu’on repart sur du neuf... ou sur des sous neufs!! Je
trouve ça beau... et dans ces moments-là, je me rappelle toujours à quel point
tout est relatif. N’importe qui qui voit notre plancher, ne se dira pas :
ah mon dieu que c’est dont beau! Non, mais après avoir vu le plancher dégueu,
la rouille, la poussière, on ne peut faire autrement que de s’exclamer devant
ce beige « propre »!
Du beige propre! Que c'est beau!! |
On est heureux que de petites choses avancent, mais on est
aussi un peu préoccupés, car on n’arrive pas à faire partir le moteur de
l’autobus... La semaine dernière en faisant un grand nettoyage, on pense qu’on
a peut-être accroché le bouton d’une lumière... Eric a aussi joué avec les fils
des batteries lorsqu’il a fait de la soudure. De prime abord, on croyait que les
batteries étaient simplement déchargées, mais après avoir tenté de les
recharger, le moteur ne part pas davantage. Il y a quelques années, j’aurais
surement « pété une coche » à mon chum... « on achète un autobus
plus cher, car la mécanique est A1 et voilà que le moteur ne part pas,
blablabla... » mais, je vieillis et j’ai appris à travers les années que ça ne porte jamais de fruits ces « pétages de coche »... Et pour avoir
vécu une panne de moteur sur Perla, dans la fameuse langue de l’océan aux
Bahamas, alors que les vents étaient nuls, j’ai appris que le calme est
toujours préférable... Alors je respire et je me dis, ça va bien aller!
Elle est un peu tannée des travaux à l'autobus... Elle a hâte de rentrer à la maison! |
Samedi 7 novembre (jour 8)
Eric va à l’autobus avec Florane et Daphné. Alixia et
Charline doivent faire des travaux et des études. Moi, j’ai du travail à
rattraper et aussi... du ménage! Daphné appose la 2e couche de
peinture antirouille sur le plancher. Ensuite, ils font un peu de ménage dans
l’atelier de Papy afin que l’on puisse utiliser l’espace et les outils. Ils
vont tous les 3 faire des achats pour isoler le plancher : contreplaqué et
styrofoam.
Dimanche 8 novembre (jour 9)
Enfin, on est tous les 6 à l’autobus! Une belle sortie
familiale, quoi?! De toute façon, COVID oblige, on ne peut pas rien faire
d’autre. On est quand même privilégiés de pouvoir travailler chez mes
beaux-parents et d’avoir la nature tout autour de nous!
Il fait beau et chaud! C’est génial d’être là, toute la
famille, mais on se pile toujours un peu (beaucoup) sur les pieds! Mais bon, ce
n’est pas si grave... Tous les 6, on participe à couper le bois pour faire le
plancher et couper le styrofoam pour l’isoler.
On prend le temps de pique-niquer et de profiter des rayons
du soleil, d’autant plus que mes parents font un petit arrêt pour nous dire
bonjour et voir comment les travaux avancent. On continue le tout dans
l’après-midi, les filles vissent ici et là. Enfin, le ¾ du plancher en
contreplaqué est fait. On laisse l’avant de l’autobus sur le métal, car Eric
attend les spécifications pour l’installation des bancs.
Étape cruciale, on dessine par terre notre plan de l’autobus
et on monte même de vieux bancs d’autobus pour visualiser l’espace qu’on aura.
Les 5 bancs additionnels prennent beaucoup de place, mais au Québec, on n’a pas
le choix, si l’on souhaite être immatriculé VR.
une fois le tout tracé, un p'tit coup de balai! |
La noirceur tombe rapidement, on ne voit plus rien! On est quand même heureux d’être là, à imaginer ce que sera un jour cet autobus... Un jour à la fois!
Vite, à la maison et repos!
Lundi 9 novembre (jour 10)
La température est toujours clémente, on en profite donc
pour retourner à l’autobus. Eric veut s’attarder au moteur et aux batteries...
Pendant ce temps, j’enlève le silicone des fenêtres pour en remettre du
nouveau, afin que l’on s’assure qu’il n’y ait pas d’infiltration d’eau.
Plusieurs joints de silicone étaient craqués, certains étaient même manquants.
On pensait qu’il ferait trop froid pour qu’on puisse les refaire, mais avec cet
été des Indiens, on en profite! Pendant que je gratte le vieux silicone, il me
passe plein de choses par la tête... je vois Eric faire des aller-retour :
batteries, avant de l’autobus, batteries... et ainsi de suite. Je respire. Mon
chum, c’est le gars le plus patient au monde, je crois. Je me retiens de lui
dire quoi faire... car moi, en mécanique, je ne m’y connais pas du tout. Mais,
quand même...
Et voilà! Vroum... Ah, le son qu’on voulait entendre!
Euréka... la semaine passée, Eric avait reculé l’autobus... et il l’avait
laissé embrayer de « reculons ». Et... Un autobus ne part pas,
lorsqu’il n’est pas au neutre. Le mécanicien lui avait dit rapidement
lorsqu’ils avaient fait l’essai de l’autobus... Et voilà. Ce n’était qu’un
simple détail, mais un précieux détail! Tout est bien qui finit bien.
Je repars vers midi. Eric profite de l’après-midi pour faire
son premier tour en autobus pour s’assurer que tout fonctionne bien. C’est le
cas. Tant mieux!
Mardi 10 novembre (jour 11)
Eric passe la journée seul à l’autobus. Il prépare le
dessous de l’autobus afin que le réservoir d’eau brune puisse y être installé. Il
prend les mesures pour vérifier où arriveront les trous pour la toilette et
pour la douche...
Il grinde aussi quelques endroits où la rouille est plus
présente sur la carrosserie et il y applique une couche de primer et une
peinture antirouille.
Et voilà, d'autres journées de passées! Merci pour cette belle météo!
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