Bilan 11e fin de semaine : 5 et 6 février - on commence à faire la cuisine... lentement!

Alors que les températures clémentes avaient été avec nous pendant les premières semaines de l’hiver, le froid s’est maintenant bien installé... et ce n’est pas nécessairement super agréable de travailler dans l’autobus. Le chauffage au propane acheté pour la période des travaux est hyper efficace, mais on doit ouvrir les fenêtres pour assurer une bonne ventilation. Quand il fait 0 degré, ça va, mais quand il fait -20, c’est plus fatigant. On passe notre temps à ouvrir le chauffage, ouvrir les fenêtres, fermer le chauffage et fermer les fenêtres. Évidemment, parfois, on oublie de refermer une fenêtre et on gèle... alors on ouvre à nouveau le chauffage, on ouvre les fenêtres et ainsi de suite. Bref, puisque les derniers week-ends étaient vraiment froids, on est restés au chaud dans notre maison!

On est tout de même très chanceux de pouvoir travailler dans le garage de mes beaux-parents. Eric a donc décidé de faire les différents meubles pour la cuisine... alors qu’on pensait tout acheter au Ikea. Mais, le Ikea est fermé ou quasi inaccessible. Attendre 1 heure, ou plus, avant d’entrer dans un magasin ne fait pas partie de nos activités préférées. Alors, Eric a plutôt commandé du bois...

Vendredi, 5 février (jour 28)

En cette belle journée pédagogique, Daphné, Florane, Eric et moi, on se rend à l’autobus. On pense pelleter avec les dernières bordées de neige que l’on a reçues, mais non! On a une belle surprise, le frère d’Eric nous a déjà fait un beau chemin jusqu’à l’autobus! Merci! Merci! Alors, congé de pelletage, pour moi et les filles!

La voie est dégagée jusqu'à l'autobus! Youpi!

On a donc davantage de temps pour amorcer la production des caissons pour la cuisine. En fait, on regarde surtout Eric. Oui, oui, bien sûr, on l’aide aussi un peu, à tenir les panneaux ici et là, à balayer quand il y a trop de poussière, mais on ne fait pas grand-chose. Et même, pour ma part, je le ralentis. On discute encore une fois un peu trop longtemps de la largeur du garde-manger, dont une partie pourra aussi servir de garde-robe. On ne sait pas encore exactement à quel endroit les bancs se situeront, ils seront installés seulement à la fin mars. (Ceux sur lesquels on s'assoira lorsqu'on circulera.) On a une bonne idée, mais pas au pouce près. On ne voudrait pas manquer de place pour la banquette... C’est important qu’on puisse s’y assoir confortablement tous les 6, pour les repas et pour l'école. Toutefois, ces microdétails prennent beaucoup de temps. Et moi, j’excelle un peu trop dans les très nombreux questionnements.

Passer le balai est un tâche sans fin! Et même si on ne peut pas voir tante Anick et cousine Amélya, on constate qu'elles nous observent...
Un premier caisson de fait!

Pourtant, on sait à quel point la notion d’espace est relative. On a déjà été très heureux dans un voilier de 25 pieds... mais, nos filles n’étaient pas des ados. Certaines nous criaient régulièrement dans les oreilles, mais les 4 filles ne se chicanaient pas tant entre elles... Et on avait toujours l’option de les lancer à l’eau... En autobus, on ne se risquera pas à les lancer par une fenêtre, quoique lorsque nous serons stationnés, ça sera toujours possible... Mais non, on ne fait pas ça, nous... on l’a juste fait une fois, et on était à l’ancre, quand même, et notre mini colérique avait son gilet de sauvetage.

Voilà, il est même possible de ranger une enfant dans un caisson!

Alors, Eric tranche finalement, pour le garde-manger de 24 pouces. Ça devrait aller pour la banquette. D’autant plus que l’idée est de vivre à l’extérieur. C’est juste que lorsqu’il fait froid et qu’on vit en pleine pandémie, on dirait qu’on l’oublie parfois.

Alors, on avance... lentement!

Réflexion, réflexion...
Photo d'équipe du 5 février!

Samedi, 6 février (jour 29)

Samedi, on modifie les équipes. C’est Alixia et Charline qui accompagnent Eric. Elles terminent les caissons avec Eric, même le haut du garde-manger qui doit aussi suivre la courbe du plafond, s’amusent en faisant des trous pour les futures tablettes et font un test de banquette. Disons que les adolescents en 2021 trouvent le bonheur où ils le peuvent. C’est un peu étrange tout de même cette situation. Elles ventilent loin de la maison (pas si loin, quand même!) dans un garage, en faisant des allers-retours jusqu’à un autobus pour tester des caissons et une banquette. La hauteur, la largeur; ça devrait aller. On devrait avoir suffisamment d’espace... De toute façon, il peut y avoir tellement de choses qui changent d’ici 2022.

Au travail!
Concentration...

Travail d'équipe et fous rires

Mise en abyme...

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