22e fin de semaine : 1er mai - plomberie et mauvaise humeur...

Samedi 1er mai (jour 53)

Un autre samedi en direction de l’autobus. La chaleur nous fait encore défaut, mais pas le vent ni le froid. Les 4 filles n’ont donc pas envie de nous accompagner. Moi non plus d’ailleurs, je n’ai pas vraiment envie d’avoir froid encore une fois, mais j’essaie d’être solidaire. Eric ne se plaint jamais, mais je sais que lui aussi a bien hâte de travailler avec une température plus clémente.

Alors, on fait ce qu’il faut pour que le projet avance. Cependant, parfois, même si on a toutes les meilleures intentions du monde, ça n’avance pas à notre goût. D’ailleurs, la veille, on a su que notre frigo commandé fin février, qui devait arriver à la mi-avril, n’est pas dans le calendrier de production... Quand devrait-il arriver? Aucune réponse. Je sais, on est en pandémie, c’est plus compliqué pour un million de trucs, mais ça m’enrage quand même...

Je suis donc déjà de mauvaise humeur depuis la veille...

Et voilà qu’on est à l’étape de la plomberie. Eric et moi, on est un peu, beaucoup, différent sur certains points. Eric est un autodidacte, il aime ça apprendre seul, il est la patience incarnée et tout l’intéresse. Moi... comment dire... J’aime ça apprendre dans un cours, avec quelqu’un qui a de l’expérience. Et j’apprends lorsque je suis intéressée...  Il y a vraiment de nombreuses choses qui m’intéressent, mais la plomberie, ça ne fait pas partie de mes champs d’intérêt.  Encore moins lorsque j'ai froid.

Eric me donne comme mission d’assembler les morceaux qui vont sous le lavabo. Je dois donc trouver les bonnes dimensions de morceau pour ensuite les assembler. Je grogne un peu... je chiale aussi, parce que je n’ai juste pas le goût. Ça ne fait pas partie de mon champ d’expertise. Mais, je réussis à placer le tout. Eric m’indique ensuite de mettre la fameuse colle qui devient du ciment en 5 secondes. J’ai peur de faire une gaffe, alors je rouspète (encore!). Eric me répète que j’ai juste à faire un dessin sur chaque morceau et que je ne ferai pas d’erreurs. Au même moment, Florane appelle, avec encore mille et une questions... Pendant ce temps, Eric met la colle pour me montrer que ce n’est pas si sorcier... et oups, ça ne fonctionne plus. Florane a brisé sa concentration et il a pris un morceau sur lequel il n’y a pas de dessin... Échec du projet. Et on n’a pas d’autres morceaux, il faudra donc retourner au magasin. Retour à la case départ et je dirais même avant la case départ.

Avec tout ce niaisage (bon avec mon niaisage, je l’avoue), c’est déjà le temps de diner. Ce que l’on fait en vitesse pour ne pas devenir un glaçon... J’exagère encore, mais il me semble qu’au mois de mai, on devrait avoir droit à quelques rayons de soleil.

On passe les tuyaux de l’avant vers l’arrière puisque nos réservoirs d’eau s’y trouvent. Ensuite, je passe des « bagues » à Eric pour les différents tuyaux. Un travail vraiment exigeant qui fait en sorte que je me réchauffe rapidement! Ben non! Je gèle! La porte arrière est ouverte et je suis dans un courant d’air plus que froid... alors, j’ai froid!

Eric doit aussi installer le chauffe-eau qui se trouve sur l’un des réservoirs d’eau... mais on jette un œil à l’extérieur et l’évent du chauffe-eau arrive vis-à-vis la bande noire extérieure. On n’a pas envie d’avoir des ennuis lors de l’inspection avec la SAAQ, alors on décide d’attendre. Eric contactera un ingénieur de la SAAQ pour vérifier s’il peut ou non couper cette fameuse bande.  On n’a pas vraiment d’autres endroits où placer le chauffe-eau. Il faudrait déplacer l’un des réservoirs d’eau, mais on préfèrerait qu’ils restent chacun de leur côté.

Et le vent ne cesse pas et moi, je ne suis pas vraiment de meilleure humeur. On repart à la maison en fin de journée sans grand accomplissement, mais comme Eric me le répète, chaque étape, même si elle est minime, est importante. (oui, oui...)

Quand ta seule photo de la journée, c'est celle-ci... c'est clair que ce n'était pas une excellente journée!

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