Vendredi, 8 juillet : De St-Polycarpe à Wellington, dans le comté de Prince Edouard au vignoble Casa Dea

Le ciel bleu nous entoure encore une fois au réveil. Comme on dort bien dans notre autobus! On va remercier Catherine et Daniel et on reprend la route.  On a une grosse journée devant nous, c’est la première fois qu’on fera autant de distance avec notre autobus.  On préfère les petites routes de campagne à l’autoroute, mais cette fois-ci, on n’a pas vraiment le choix. Tout se déroule bien, mais c’est exigeant pour le chauffeur qui doit être concentré à tout moment.

On arrête dans notre premier « OnRoute », les haltes routières de l’Ontario; Bleu Nomade semble tout petit à côté de tous les camions! On dine, on visite les salles de bains et nous revoilà repartis! Vers 15h30, on s’arrête enfin dans notre second Harvest Host, un vignoble cette fois-ci, à Wellington, dans le comté de Prince Edouard, tout près de SandBanks. La route devait nous prendre environ 3h30, elle a plutôt duré 4h30. Notre vitesse sur l’autoroute est d’environ 90-100km/h, on est donc plutôt lents, par rapport aux durées données sur nos téléphones.

Le vignoble ferme à 16h, on a donc juste le temps d’aller acheter une bouteille de vin et le sympathique employé nous dit où s’installer. On pensait qu’ici, on serait avec plusieurs motorisés et non, on est encore une fois seul.e.s; une seule autre roulotte arrivera en soirée.

C’est incroyable, on est entourés de vignobles à l’infini. (bon, pas à l’infini, mais c’est tout comme!) Je sais que je ne dois pas comparer la vie en autobus et en voilier, mais c’est plus fort que moi... Chaque jour, je m’ennuie de Perla et de la vie à bord d’un voilier, mais j’essaie aussi, chaque jour, de voir les avantages de voyager sur la terre ferme. Et je ne pourrais pas être ici en voilier! C’est si facile d’installer notre table, de faire le souper en plein air et d’aller marcher en soirée, alors que nos filles font ce qu’elles ont envie. Pas de soucis de l’ancrage ni des vents, on profite simplement du moment et de la beauté des lieux. Je suis heureuse de constater que même en autobus, on peut se retrouver dans un endroit, en solitaire, comme c’était souvent notre quotidien en bateau. On aime beaucoup les gens, mais on adore se retrouver dans des lieux où l’on est seul.e.s, comme si un petit morceau de la planète nous était réservé à cet instant précis... ces moments sont tellement magiques.

Je m’installe dans mon lit, entouré de fenêtres. Le ciel est majestueux, teinté de rouge, d'orange et de gris. Wow, je peux m’endormir avec cette vue! Mes yeux se ferment, mais je les ouvre à quelques reprises pour voir le spectacle changer autour de moi. On a décidé de conserver toutes les fenêtres de l’autobus, exactement pour les spectacles de la nature. On s’est questionnés par la suite si on avait bien fait, puisque la majorité des gens qui modifient des autobus condamnent de nombreuses fenêtres, pour conserver la chaleur durant les mois plus froids, et pour ne pas faire entrer la chaleur durant l’été. Mais, puisque ce qui nous manque le plus de la vie en bateau est de vivre à l’extérieur, on a opté pour qu’à chaque moment de notre année en autobus, on ait l’impression d’être en plein air, même lorsqu’on se trouve dans l’autobus. Alors que je m’endors, je me dis qu’on a pris la bonne décision! On verra dans quelques mois si on change d’avis!


Cours de karaté en plein air!









La vue en m'endormant! 

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