3 et 4 août : À travers les averses à Jasper, on apprécie la beauté de la vallée des 5 lacs et du Canyon de la rivière Maligne

Contemplation...

3 août : La Vallée des 5 lacs

La pluie résonne toute la nuit sur le toit de l’autobus, le son parfait pour faire de beaux rêves!  Au petit matin, elle cesse, je peux même sortir sur la terrasse pour mes salutations au soleil, face aux montagnes!

Pendant, cette accalmie de pluie, on pourrait faire une petite randonnée?!  Je suis une peu fatigante, je crois, pour ma famille qui voudrait juste rester au lit. Mais, on sait que la pluie sera plus intense en après-midi...  Finalement, on part vers 9h30 et 15 minutes plus tard, on se trouve dans le stationnement pour la Vallée des 5 lacs. Le stationnement est presque vide; en fait, les jours de pluie, c’est peut-être le secret pour être relax?!

On n’avait aucune attente pour cette randonnée facile et on est agréablement surpris par tous ces beaux petits lacs qui sont d’un vert vibrant avec le ciel nuageux. On voudrait y faire du paddleboard... mais l’autobus est un peu loin. On est pratiquement seul.e.s sur les sentiers ce qui rend la randonnée encore plus agréable. Cependant, après avoir vu le 5e lac, les randonneurs sont de plus en plus nombreux, même si la pluie recommence. On se rend en vitesse jusqu’à notre autobus, qui se trouve maintenant entouré de véhicules. Malgré la température, le stationnement vient de se remplir, aux alentours de midi. Nous, on dine à l’abri de la pluie et on se prépare pour un après-midi de lavage, car à Jasper, il y a une très grande buanderie. Le seul hic, c’est qu’on doit marcher jusque-là. Eric propose de nous laisser à la porte, mais on doit être prêtes lorsqu’on y sera!  Alors, on fait du lavage en grand, puisque depuis Sandbanks, on a seulement lavé nos vêtements à la main! Mais, à 5,50$ la brassée, il faut aussi faire des choix!! Et on va laver nos vêtements, plutôt que de se payer un café au lait au même prix!

1h30 plus tard, les vêtements sont lavés et pliés (c’est vraiment efficace quand on fait tout en famille!) et Eric revient nous chercher à la porte! Et l’on repart vers notre camping pour un restant de journée de congé, avec le bruit de la pluie!








4 août : Le canyon de la rivière Maligne

Chaque jour, on surveille la météo, et on se demande ce que l’on fera. On a toujours seulement une petite fenêtre sans pluie, alors nos longues randonnées doivent être remises à plus tard ou à jamais! Au Visitor Center, on nous avait recommandé le canyon de la rivière Maligne; encore une fois, il s’agit d’un 5 km aller-retour, sans dénivelé (ou presque). C’est à 10-15 minutes du camping, alors on décide d’aller y jeter un coup d’œil. Le soleil semble même vouloir sortir... mais il ne réussira pas! Malgré tout, on a le temps de faire tout le sentier sans aucune goutte de pluie et c’est une randonnée des plus agréable et impressionnante par ces marmites de géants et ces chutes. On apprécie 100X plus cet endroit que le canyon Johnson. Tout est des plus relaxes ici! Malgré tout, lorsqu’on revient au stationnement vers midi, il est plus que plein, même si la pluie commence! Nous, on retourne à notre camping, pour un après-midi de lecture, d’écriture et de ménage!

On se questionne, devrions-nous rester une nuit de plus à Jasper?Cependant, une nuit coute cher (tout étant relatif, bien sûr) La nuitée de camping est 30$, mais il y a toujours 10$ de frais de réservation pour chaque transaction, que l’on réserve pour 5 jours ou pour une seule journée... Et on n’a pas tellement le goût de payer 40$ pour une seule nuit de camping. On hésite malgré tout, car le beau temps arrivera lorsqu’on partira, mais on a encore tellement de choses à voir et à faire. On se questionne aussi sur la route à prendre après Jasper, car on n’a plus aucune réservation. D'ici, on a deux options pour aller vers la Vallée de l’Okanagan. Une plus courte que l’autre, mais qui nous fait sortir des rocheuses plus rapidement également. On n’a pas tellement hâte de laisser ces montagnes... Lorsque j’étais venue dans les rocheuses à 21 ans, j’avais ressenti la même chose; je pourrais vivre ici, Eric aussi. Alors, on croit bien qu’on va privilégier l’option légèrement plus longue, mais qui nous fait repasser par la route des glaciers. Aux Bahamas, on ne voulait jamais revenir sur nos pas et, par la suite, on s’était dit que c’était un peu ridicule... Après tout, lorsqu’on voit quelque chose d’extraordinaire, on a le droit de revenir sur nos pas pour en profiter encore davantage! C’est d’ailleurs, un peu, le principe du voyage au long cours, être totalement libres!


Un peu de ciel bleu!




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