26-27 août : Lorsqu'un arrêt dans une distillerie et un show country font oublier une trop longue journée! (et un long passage aux douanes!)
26 août : Lorsqu'un arrêt dans une distillerie fait oublier une trop longue journée
On se lève au ralenti et on peine à partir tôt. Finalement,
on arrive aux douanes à 9h... Erreur! Il y a foule!
Après notre passage à Windsor, en direction des États-Unis,
sans attente; et notre retour au Canada en passant par la Saskatchewan, encore
une fois, avec aucune attente, on avait baissé notre garde... Et voilà qu’ici,
on se fait prendre. Ça commence mal la journée. Alors, on patiente... durant
près d’une heure. Il y a un changement de douanier devant nous, c’est une femme
qui prend la place du précédent. Je ne veux pas envoyer d’ondes négatives, mais
les quelques fois où on a eu une femme aux douanes (et, on a passé souvent les
douanes, pendant les 8 étés qu’on a eu un bateau sur le lac Champlain!), ç’a
toujours été plus compliqué. Elles font leur travail, tout simplement et elles
sont peut-être plus rigides, car, trop souvent, il doit y avoir des gens qui
remettent en question leur autorité... mais, ça ne me rassure pas.
C’est notre tour. On savait qu’on aurait droit à plusieurs
questions, puisqu’on part pour une longue période. On les a toutes eues! Entre
autres : pourquoi partir durant plusieurs mois, comment on va faire
l’école, comment on va payer durant notre séjour aux États-Unis, combien
d’argents comptant, avons-nous des fruits et légumes, du bois? Et, un skoolie,
elle ne semble pas trouver ça sympa comme les autres douaniers...
Alors, elle nous envoie dans la ligne pour une inspection
plus approfondie. Ah... on n’a rien à cacher, mais on a tellement de choses,
dans chaque coffre, chaque compartiment... Heureusement, le douanier qui entre
à bord est sympathique, il vérifie mon frigo... et m'avoue qu'effectivement, c’est
un peu bizarre qu’il doive me confisquer mes piments qui viennent des
États-Unis, mais c’est la règle; me prend un restant de tomate (à Lacolle, les
douaniers nous disaient que lorsque les tomates étaient lavées et coupées,
c’était ok, mais ici, ce n’est pas le cas) et mes œufs. Et... ils nous
souhaitent une bonne journée! Florane est en peine pour tout ce gaspillage de
nourriture; moi, je trouve que c’est bien parfait et un moindre mal... puisque
j’imaginais qu’il inspecterait l’autobus au grand complet. On reprend la route, avec pas mal de retard
sur notre horaire et on est pris dans le trafic à maintes reprises. La journée
semble sans fin! On réserve un Harvest host : Sandstone distillerie, mais,
on a l’impression qu’on n’y arrivera jamais! Finalement, à 16h30, on arrive
dans ce fond de rang, au milieu de rien... Tellement rien, qu’on n’a aucun
réseau. Nous qui voulions réserver un Harvest host pour le lendemain et le camping
pour la fête à Daphné. On n’a aucune option, ici! L’humeur n’est pas à son plus
haut niveau... alors on fait de la poutine! En plus, on a de la musique country
qui vient accompagner notre souper, wow!
À la distillerie, il y a un groupe de musique. Habituellement, une cinquantaine de personnes assistent aux spectacles offerts en été, mais là, sans que les proprios comprennent pourquoi, il y a à peine 10-15 personnes. Ils viennent donc nous dire qu’on est les bienvenues! On termine donc cette journée improbable dans une distillerie avec les chansons de Darin Jones, accompagné de sa conjointe. Il y a une partie de moi qui se dit... que tout est toujours parfait. En fait, il ne manque que Florane, qui a préféré rester seule à l’autobus, pour que ce le soit réellement.
Spectacle de Darin Jones à la Sandstone Distillerie |
27 août : Terminer la journée avec les chèvres et les alpagas!
On a une autre journée de route et on a hâte d’avoir un peu
de réseau internet pour pouvoir réserver un autre Harvest Host. On aimerait être
dans un bel endroit, puisque demain, c’est la fête à Daphné! On trouve donc un Walmart et du wifi! On opte pour un endroit avec des alpagas,
plutôt que du vin... pour une fête de 13 ans, c’est un peu mieux.
La journée est encore longue, avec du trafic ici et là, même
si on est samedi. On arrive finalement à notre Harvest Host dans le coin de
Salem... On est plutôt déçu.e.s. On stationne l’autobus à côté d’un grand
jardin... abandonné! Je pense à ma sœur qui a un jardin gigantesque, si
magnifique. Disons que ce n’est pas l’environnement que je rêvais pour le matin
de fête de Daphné... mais ce sera ça! Au moins, il y a des petites chèvres, des
canards et des alpagas qui font le bonheur des filles, qui, elles, me
rappellent que je dois cesser d’avoir des attentes trop élevées.
Charline est toujours partante pour tout! |
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