26e fin de semaine : 28 et 29 mai – Décollage des bandes réfléchissantes... ou comment travailler sa patience!

 Vendredi, 28 mai (jour 61)

Puisqu’on commence à être habitués de tout refaire, Eric change à nouveau une fenêtre de place qu’on avait déjà déplacée à l’automne. Ces fenêtres, qui sont en fait les sorties de secours, ne doivent pas être bloquées. Nous, on les avait placées derrière le comptoir.  À notre avis, elles ne sont pas bloquées, mais le bas de la fenêtre l'est légèrement, ce qui peut déranger les inspecteurs de la SAAQ. De plus, idéalement, les sorties de secours doivent être à moins de 24 pouces des chambres. En plaçant une de ces fenêtres dans notre chambre, elle est près de tous les lits.

Eric calcule également l’espace sur le toit afin de savoir où seront placés les panneaux solaires, ainsi que notre max air, c’est-à-dire notre système de ventilation.

Il finalise également le réseau d’égout et travaille ensuite sur les coffres sous l’autobus. Ils seront bien pratiques ces coffres, mais pour l’instant, tout le mécanisme d’ouverture et de fermeture est bloqué. Encore un petit quelque chose pour s’occuper!


Samedi, 29 mai (jour 62)

Un autre beau samedi où personne, mis à part Alixia, ne souhaite aller travailler à l’autobus.

Eric branche l'eau, vérifie que rien ne coule et que l'eau circule bien. Mission accomplie! Il fabrique ensuite le support à batteries. Pendant ce temps-là, Alixia commence le travail le plus palpitant depuis le début de ce projet : elle doit enlever les fameuses bandes fluorescentes. Et sur notre autobus, il y en a partout! Elle utilise le pistolet thermique (un gun heater!) pour décoller la bande. Il s’agit de la 1e étape. Ensuite, il faut utiliser le grattoir pour enlever tous les petits morceaux qui se sont brisés et qui n’ont pas été enlevés lors de la 1e étape. Toutefois, tout le collant dégueu demeure à la surface de l’autobus. Et c’est là que le véritable plaisir commence... Il faut frotter le tout avec de l’acétone. Mais frotter, c’est peu dire. Il faut passer un million de fois avec puissance au même endroit pour que le p’tit bout de collant blanc daigne disparaitre. Parfois, il part, mais il peut laisser derrière lui plein de gommage. C’est vraiment une tâche excitante!

On décolle les bandes réfléchissantes. Avec le pistolet thermique, c'est le bout l'fun!

Bref, Alixia a commencé le tout en avant-midi. En après-midi, je viens lui donner un coup de main, mais on ne réussit même pas à faire le quart de l’autobus. Des bandes, il y en a sur toute la longueur, en haut et en bas, ainsi qu’en avant et sur les côtés des sorties de secours. Depuis quelque temps, j’observe tous les autobus passer dans la rue et je n’en vois aucun qui a autant de bandes fluorescentes.  Ah, la chance qu’on a!!

Pendant qu’on enrage et qu’on frotte et frotte, Eric installe son support à batteries dans le coffre. (Les batteries doivent être dans un compartiment extérieur à la zone habitable) Il doit percer sous le coffre, c’est moins stressant que dans l’autobus, mais ensuite il doit percer à nouveau dans le plancher de l’autobus en prévision d’y faire passer les fils qui relieront les batteries aux chargeurs.

Un beau trou qui mène au coffre sous l'autobus.
Mine de rien, il y en a des fils!

Eric veut nous montrer que ça part facilement... Mais non, ça ne part pas facilement!

Et c’est le temps de repartir. Alixia et moi avons les bras morts et on pensait vraiment qu’on aurait réussi à faire disparaitre davantage de ce collant de bande fluorescente, mais non! Ce n’est que partie remise.

Une autre journée de terminée!



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