Septembre : Un autobus dans notre entrée de banlieue!
5 septembre
Les journées passent et le calendrier se remplit vite,
maintenant qu’on peut vivre presque normalement. D’autant plus que pour nous,
fin août et début septembre ça représente quelques anniversaires, en plus de la
rentrée.
Les activités reprennent et il ne reste plus beaucoup
d’heures dans une semaine pour travailler sur l’autobus.
On réussit quand même à se rendre à l’autobus, Eric, Alixia
et moi. L’objectif est de ramener l’autobus à Chambly afin de pouvoir y
travailler, lorsqu’on a un moment de libre.
On fait donc un grand ménage dans l’autobus afin qu’il
puisse circuler et on en profite également pour faire un ménage dans le garage
de mes beaux-parents. Pendant ce temps-là, Eric coupe les morceaux de bois
qu’on aura besoin pour faire les armoires dans la salle de bain, dans notre
chambre, ainsi que pour les tiroirs sous notre lit.
On repart, Alixia et moi. Eric vient nous rejoindre un peu
plus tard avec l’autobus!!
Et nous voilà maintenant avec un gros autobus dans notre
petite entrée de banlieue!
Ça entre! Et voilà notre autobus chez nous! Youppi! |
6 septembre
C’est la fête du travail, alors, nous, on travaille dans l’autobus! Mais, étonnamment, même si l’autobus est à côté de la maison, on n’a pas beaucoup d’aide des filles! Eric travaille dans l’autobus pour installer des lumières et il me demande d’assembler les tiroirs... c’est-à-dire de visser les différents morceaux puisque le gun à clous est resté à L’Acadie.
Bon, j’avoue que je ne suis pas très habile avec une
perceuse... d’habitude, je la laisse à Daphné... Mais, là, les filles sont
toutes disparues. Ça ne doit pas être si sorcier. Je visse une première vis,
tout va bien! Yé! Une seconde... ah non, je suis un peu trop croche. Je dévisse
et replace ma vis.
Bon, cette fois-ci, ça devrait aller. Je visse et j’y mets
tout mon cœur et ma force aussi. Mais, ça ne fonctionne pas. La vis me glisse
entre les doigts et tombent. Bon, on recommence. Je me concentre, je vais y
arriver. Je n’y comprends rien, je visse et il commence même à y avoir de la
boucane... J’appelle Eric à la rescousse. Hum... Eric me regarde... J’essayais
de visser en dévissant. BRA-VO!
Et je me réessaie. Une autre vis à sa place! Et une autre
vis qui sort au mauvais endroit. Visse, dévisse. Je suis sur le point de lancer
ma perceuse. Je respire, mais malgré tout, je n’en viens pas à bout. Avant de
lancer ma drill dans une fenêtre de l’autobus ou pire de ma maison, je
dépose les armes. C’est assez pour moi pour aujourd’hui!
Disons que je ne suis pas tout à fait en paix avec cet
autobus. Le dernier mois nous a fait vivre des montagnes russes d’émotion avec
notre histoire de propane qui ne semble pas vouloir se régler.
Mais, en soirée, on va prendre notre thé dans l’autobus avec notre petit éclairage dissimulé derrière les cache-fils... Oh, enfin, un tout petit moment de bonheur. On est bien ici... Et on y sera bien, un de ces jours.
J'ai hâte de trouver autre chose sur mon comptoir de cuisine! |
Les journées qui filent de septembre...
Et tout le mois de septembre se passera ainsi... Avec des hauts
et des bas et avec l’impression de ne pas avancer beaucoup...
Eric travaille un peu dans l’autobus en fin de journée et on
vient y prendre notre thé ou notre verre de vin. Il y travaille aussi le samedi
après-midi. Parfois, je me demande bien ce qu’il fait... Il passe d’ailleurs de
nombreuses heures couché sous l’autobus... Mais non, je sais qu’il travaille fort. L’ingénieur
de la SAAQ avec qui nous sommes en communication pour la certification VR lui a
demandé de solidifier le support pour le réservoir d’eau noire sous l’autobus. Tous
ces petits détails prennent un temps de fou, même si on ne voit rien à l’œil nu...
Eh bien, quand on se couche sous l’autobus, on voit quelque chose, mais ce n’est
pas très pinterest! À travers ces petits moments, il installe aussi la
toute petite armoire de salle de bain et l’armoire pour notre chambre à
coucher.
C'est quand même aussi ça modifier un autobus : passer un après-midi SOUS l'autobus! |
Un beau vendredi soir, on s’y retrouve tous les 6 pour le
dessert. Oui, oui, ça fonctionne! Tout le monde est bien assis autour de la
table. Bon, les filles trouvent qu’on n’est pas super confortable sur nos
coussins qui étaient ceux de l’autobus, mais elles exagèrent un peu! On rit, on
est heureux. On rêve qu’un jour, on sera dans un endroit un peu plus exotique
que notre entrée de banlieue. Mais, si on peut se sentir bien dans l’autobus,
ici, on devrait pouvoir y être heureux, ailleurs.
Petit à petit. On va y arriver!
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