21 au 27 novembre : L'ascension ardue du mont Tetakawi et une autre semaine à San Carlos!

21 novembre : Le défi du jour : l’ascension du
mont Tetakawi
Le bruit des vagues... je ne m’en lasse jamais. L’eau à perte
de vue, un voilier (Pinocchio!) qui se berce doucement, le ciel bleu qui nous
enveloppe et derrière moi, le mont Tetakawi, qui donne une aura particulière au
lieu. Avoir le temps d’observer les oiseaux qui s’envolent... et qui se posent
un peu plus loin. La vie au ralenti, personnellement, ça me convient
parfaitement. Et étrangement, même si on ralentit le temps, le temps passe à
folle allure.
Nous voilà déjà au Mexique depuis près d’une semaine, en
profitant de la vie, un jour à la fois.
L’objectif du jour : l’ascension du mont Tetakawi! Lorsque l’équipage de Pinocchio nous avait
écrit pour nous dire qu’il s’arrêterait probablement à San Carlos, j’avais fait
une recherche rapide pour voir où se trouvait cet endroit et ce qu’on pouvait y
faire. Les images de cet endroit montraient chaque fois cette montagne avec sa
forme particulière. Ça serait génial de pouvoir y faire une randonnée!
Toutefois, nous avions lu qu’il fallait obligatoirement prendre un guide. Par contre,
Hector et Lia de Expedicion America nous ont dit l’inverse. Il semble qu’un
sentier se trouve tout près de l’endroit où l’on est stationné et il est
accessible à tous. Ils nous ont montré quelques images pour nous expliquer le
chemin à prendre et les difficultés qu’on y rencontrerait...
Moi, qui voit souvent le négatif des réseaux sociaux; en
voyage, je prends conscience qu’ils peuvent aussi être un bel atout!
Le départ est prévu vers 8h, avec la gang de Pinocchio. On
laisse Luna derrière nous. Et, même si on trouve ça plate de ne pas l’amener pour cette randonnée, on constate rapidement qu’on n’aurait pas pu se
rendre au sommet avec elle!
On commence à monter, et évidemment, ce sont les adultes les
moins rapides! Mais, nous, on conserve notre cadence! Le sentier est abrupt, et
ce n’est pas toujours facile de savoir par où aller! Heureusement, puisque
c’est un jour férié, aujourd’hui, au Mexique, il y a d’autres groupes qui font
l’ascension et nous indiquent le chemin par moment.
Lia nous avait parlé d’un mur à gravir et d’une paroi
rocheuse à enjamber... On cherche donc ce fameux mur. Avons-nous pris le bon
sentier? Eh oui, on y arrive. Le mur donne sur le vide... Alixia décide que
pour elle, c’en est assez pour aujourd’hui et revient sur ses pas. Pour continuer,
il faut passer par un amoncellement de roches. Raphaël et Félix sont déjà au
sommet, on a donc la confirmation que ça passe... mais par où exactement?! Daphné part devant nous et nous indique le
meilleur chemin à prendre... Il suffit de prendre les roches les plus solides
et les plus au centre pour ne pas voir le vide de chaque côté! Après ce passage, le sentier redevient plus
clair, et l’on arrive à la fameuse paroi à enjamber... Par chance, derrière nous, il ne s’agit pas
d’un précipice sans fond... seulement un trou de quelques mètres. Mais tout de
même, une chute sur le dos à cet endroit serait tout de même assez dramatique.
On ne tentera pas l’expérience! Nos doigts se cramponnent à la paroi rocheuse
et hop, nous voilà de l’autre côté! Il
ne reste plus que quelques minutes avant d’atteindre le sommet, yé! On retrouve
Félix et Raphaël qui sont déjà là depuis près d’une demi-heure!
La vue y est magnifique! La mer de Cortès à perte de vue,
les montagnes qui nous entourent et, tout en bas, Bleu Nomade et Pinocchio qui
sont tout petits! Après avoir grignoté un peu, on se dit qu’il faut maintenant
redescendre... ce qui n’est pas nécessairement plus facile que de monter. On
rappelle à tous et toutes d’être prudent.e.s et de bien se cramponner!
Finalement, une heure plus tard, on est de retour à
l’autobus, en un seul morceau!
Il faudrait faire un peu d’école... mais on dirait que c’est
plutôt l’heure de la récréation... et bientôt l’heure du diner. Bof, on ouvrira
les cahiers plus tard!
On part plutôt sur Pinocchio pour y partager un diner! On
est si bien sur l’eau! L’école et le travail attendront un peu!
On revient en fin de journée... et c’est plutôt ardu
d’ouvrir les cahiers à cette heure. Les plus vieilles réussissent toutefois à
s’autodiscipliner! Elles m’impressionnent toujours par leur rigueur!
La journée se termine avec encore une fois un ciel
incroyable, on profite de chaque seconde du spectacle!
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On se questionne parfois si on est vraiment sur le sentier... |
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On dirait qu'ici, on ne peut plus avancer... mais peut-être qu'on peut encore trouver un chemin! |
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Une fois dans ce petit trou, les difficultés du sentier sont derrière nous... mais, il faudra tout de même repasser par là pour redescendre! |
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Tout en bas, il y a Bleu Nomade et Pinocchio! |
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La vue sur l'autre pic de Tetakawi! |
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Une belle gang au sommet! |
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Aller visiter des ami.e.s en paddle board, ça c'est la belle vie! |
Mardi, 22 novembre
La vie se poursuit tout doucement à notre ancrage... oups,
notre boondocking, à San Carlos. Avec cette eau à perte de vue, on a
l’impression de vivre à nouveau sur l’eau et on se trompe souvent dans nos
termes!
L’école se poursuit... C’est assez extraordinaire d’avoir
une telle salle de classe, mais la beauté du paysage donne aussi envie de
laisser les cahiers derrière soi! À tour de rôle, on va se promener en
paddleboard pour admirer le fond marin ou simplement profiter d’un moment de
calme sur l’eau.
En après-midi, Florane et Daphné partent chercher Juliette
et Charlotte en paddleboard... moment
banal et extraordinaire à la fois... Aller chercher des amies sur une planche à
pagaie! Ce n’est pas tous les jours qu’on en a l’occasion!
Toute la famille viendra nous rejoindre en fin de journée
pour partager un autre moment agréable, avec de grandes discussions sur la vie!
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Commencer sa journée avec ce ciel... |
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Et la terminer avec celui-là! |
Mercredi, 23 novembre
C’est notre dernière journée qu’on peut passer tout près de
Pinocchio... demain, ils repartent à leur ancrage pour préparer leur sortie de
l’eau pour effectuer le carénage. Ils viennent donc diner avec nous, on partage
des crêpes avec du sirop d’érable qu’on a stocké dans notre autobus!
Les enfants et ados sont censés faire de l’école en groupe,
après avoir mangé... finalement, ce sera plutôt un cours de musique! Thomas
prend la guitare à Ali et tout le monde l’accompagne en chantant... les notions
de mathématiques et de sciences attendront! À l’extérieur, on discute avec
Marcus et Johanne des aventures passées, de celles à venir... mais surtout de
la vie! Ils ont tel bagage, entre autres grâce à leurs expériences à
travers le monde. Par la force des choses, ils ont leur propre vision sur
le monde... mais qui n'est pas si différente de la nôtre.
En après-midi, les livres doivent être ouverts, au moins, un peu! Charlotte et Juliette restent avec nous pour faire de l’école à bord de Bleu Nomade. La concentration est bel et bien présente. Parfois, être avec d’autres, ça aide aussi à la motivation! On les garde avec nous pour un petit souper pizza... mais elles devront rentrer tôt! Ce n’est pas évident de repartir en zodiac à la noirceur. En plus, la grande marée de la nouvelle lune fait en sorte que l’eau est vraiment basse et les rochers sont nombreux... La soirée se termine donc rapidement... mais, ça fait aussi partie des aléas du voyage... que ce soit sur la terre ou sur l’eau. Les filles en auront tout de même profité pleinement en passant la journée entière ensemble!
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Un autre matin magique! |
Jeudi, 24 novembre
Les barrières que l’on s’impose...
J’ai ces mots dans la tête depuis mon réveil. Nous avons
peu bougé depuis le début de la semaine. Nous avons profité de la vie en toute
simplicité en demeurant ici, à la Playa Piedras Pintas.
Dans la planification de notre année sur la route, on a
tracé les grandes lignes, mis quelques éléments à ne pas manquer, mais on
s’était surtout dit qu’on se laisserait porter au fil des rencontres... On
espérait trouver un endroit sur le bord de l’eau où l’on pourrait se stationner
légalement et gratuitement, où le quotidien se déroulerait tout bonnement... Ça
peut sembler un peu étrange comme souhait de voyage, alors que la découverte est
pourtant l’élément déclencheur... Mais à travers la découverte, il faut aussi
pouvoir se poser... et ce sont d'autres découvertes qui surgissent dans ces
moments. San Carlos est un bel endroit pour ralentir la cadence; lorsqu’en
prime on a des ami.e.s pas très loin, c’est encore mieux! Alors pourquoi ces
mots me tournent dans la tête? Peut-être parce qu’à travers les discussions
avec Johanne et Marcus, je ne peux faire autrement que de trouver que l’on s’impose
beaucoup de barrières... alors qu’il y a tant de façons de vivre, de s’instruire,
de s'alimenter, de... tout en fait! Enfin, tout est possible, je crois. Bien
sûr, il faut par moment être patient, lever les barrières une à la fois et
avancer à notre propre rythme. Les barrières sont là pour nous rassurer, nous
conforter, on les pose pour nos enfants, ainsi que pour tous ceux et celles que
l’on aime, mais aussi pour nous-mêmes... Mais, elles n’ont pas besoin d’être nombreuses
et elles n’ont pas toujours leur raison d’être. En s’approchant de la barrière,
on constate que l’autre côté n’est pas si effrayant et que peut-être on peut repousser
celle-ci et peut-être une autre.
Évidemment, il est bien plus aisé de faire lever les barrières lorsqu’on
est un couple, ou encore une équipe. La merveilleuse gang de Brume et Pinocchio
est un merveilleux exemple que les barrières peuvent être levées, en toute
confiance. Cela ne signifie pas pour autant que tout est facile et aisé... mais
qu’en avançant, on constate qu’on peut aller encore plus loin. Bien sûr, l’aventure
ne convient pas à tout le monde, encore moins la traversée de l’océan... mais,
dans nos vies, on a tous plus ou moins de barrières, qu’on peut assurément
lever pour avancer, pour évoluer... Il y a aussi toutes les barrières imposées
par les standards de nos sociétés modernes qui ne sont pas réelles... une
simple illusion. Celles-ci disparaissent aisément lorsqu'on en prend
conscience!
En ce si beau matin, je m’interroge donc sur ce sujet
immense... et je me dis que je suis pas mal privilégiée de pouvoir réfléchir dans un tel décor, peut-être car j'ai appris pas mal jeune que les barrières n'étaient pas
nécessaires... au contraire! Il m’en
reste toutefois bien d’autres à lever!
On quitte en matinée cet endroit qu’on a tant aimé : on
fait un arrêt pour remplir nos bidons d’eau, notre bonbonne de propane et on se
rend ensuite au Walmart de Guaymas. Les fruits sont nombreux et les prix très
bas! On fait le plein d’ananas, melons d’eau et cantaloups! On est surpris que même dans un Walmart, on
ne trouve rien en grand format. On doit prendre une grande quantité de petits
paquets de pâtes et de farine; et on ne trouve rien au blé entier... Et seule
la liqueur se trouve en grand format : des 3 litres! C’est étrange!
On repart une heure plus tard, en direction du camping de
l’Hôtel Playa Cortès. (On n’a pas le choix... il faut bien vidanger et remplir
nos réservoirs d’eau!) Il n’y a pas foule ici, et l’endroit semble presque
abandonné. Chose certaine, on devrait avoir une nuit plus paisible ici qu’au RV
Park de San Carlos. L’hôtel est plutôt joli, on s’y balade à travers les
immenses cactus, en profitant de la vue sur les montagnes et sur l’eau... On profite de l’eau à volonté et de la dump
à même l’autobus pour prendre une bonne douche! On sait que demain, on
retrouvera le bord de l’eau!
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Un petit arrêt à San Carlos pour faire remplir nos bidons d'eau potable et aussi notre propane |
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Comme on les aime, ces cactus! Et on a la chance d'admirer celui-ci, plutôt rare, à notre hôtel/rv park! |
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Une bien jolie piscine... mais elle est glacée! |
Vendredi 25 novembre
Petit matin tranquille : école et travail. Vers midi,
on repart en direction de San Carlos qui est à une quinzaine de minutes. Hector
et Lia de Expedicion America nous avait recommandé la plage de Bahia Delfin
comme endroit de boondocking. On prend donc cette direction. Ensuite, trouver
un endroit pour stationner notre bus pour la nuit constitue toujours une
aventure en soi.
On regarde sur google map, vérifie avec Ioverlander et on
avance prudemment. Le premier tronçon est asphalté, on arrive ensuite sur un
chemin de terre. La route semble solide, mais étroite et les trous sont
nombreux. Arriverons-nous à trouver un endroit avec une belle vue?! Ce n’est
pas évident de s’approcher de la plage, avec notre gros autobus... On avance et
on recule... Eric et moi allons marcher pour avoir une meilleure vue
d’ensemble... et là, il y a un petit trou... ça fonctionnera sûrement. Eric
reprend le volant, je le dirige comme je peux et nous y voilà! Oh, que wow! La
plage de sable s’allonge sur plusieurs kilomètres et mènent également à un
estuaire, en endroit protégé où se trouve différentes espèces d’oiseaux! C’est
juste tellement parfait! Allons-nous réussir
à repartir de ce petit village?!
On profite du fait d’avoir les pieds dans ce doux sable...
petit bonheur tout simple! Et on admire le coucher du soleil avec le Mont
Tetakawi, encore une fois qui nous émerveille! Ok, on est vraiment accro, on ne
se lasse pas de l’admirer!
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Il n'y a pas foule! |
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Ok, on est officiellement en amour avec cet endroit! Le mont Tetakawi conservera une place spéciale dans notre coeur! |
Samedi, 26 novembre
Le rose et le bleu entourent les montagnes alors que les
premiers rayons du soleil ne sont même pas encore apparus. Luna ne veut pas que
je m’éloigne, et jappe en restant assis près de l’autobus. Elle est bien
protectrice et ne veut pas que personne parte seule, à moins qu’Eric soit là!
Je réussis à la convaincre d’avancer un peu, d’autant plus qu’il ne faut pas
rester longtemps sur place. Le sable est si froid que j’en ai des crampes dans
les pieds, c’est assez surprenant! Heureusement, une fois les pieds sur le
sable mouillé, le froid se fait un peu moins ressentir... L’eau de la mer est
donc considérablement plus chaude que l’air ambiant à 6h30 le matin!
Avec tuques et manteaux, Eric et moi on déjeune en
tête-à-tête sur la terrasse de l’autobus... la vue d’ici est incroyable et les
rayons du soleil viennent vite nous réchauffer. C’est incroyable le chemin
parcouru, on repense à où l’on en était il y a deux ans. Je ne pouvais pas
imaginer à ce moment que notre autobus serait un jour dans le sable à quelques
mètres de la mer! On se pince presque
pour être certain qu’on ne rêve pas!
La journée se déroule tout bonnement avec l’école, le
travail et une promenade sur la très belle et longue plage! Alixia prépare des
sushis en après-midi, ça fait si longtemps qu’elle rêve d’en faire! On espérait
avoir du poisson frais, mais ce sera pour une autre fois! Comme on s’apprête à
s’assoir pour manger, un vendeur de fruits de mer cogne à notre porte! On
aurait aimé qu’il passe 1 heure plus tôt! Mais, ce n’est pas bien grave, on
aura des crevettes fraiches pour demain!
On va voir le coucher du soleil sur la plage et on rentre se
réchauffer à l’intérieur. On déguste les sushis d’Ali, tout en profitant des
couleurs du ciel qui se modifie.... Comme on est heureux d’avoir conservé
toutes ces fenêtres pour profiter (enfin!) des merveilles de la nature!
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C'est vrai que c'est beau, n'est-ce pas Luna? |
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Préparation de sushis! |
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Fin de journée paisible dans Bleu Nomade! |
Dimanche, 27 novembre
Un autre petit matin les pieds dans le sable... on voudrait
rester ici pour toujours. Bon, pas vraiment pour toujours... mais on est
vraiment bien ici... C’est vraiment le genre d’endroit dont on rêvait... En
fait, je ne suis même pas certaine que je croyais que ça existait vraiment, ce
genre d’endroits de boondocking... Comme Eric me le répète, il ne manque que
les vagues de surf.. et aussi quelques degrés supplémentaires! Mais, dans le
moment présent, l’endroit nous convient parfaitement. Alixia s’installe à
l’extérieur pour avancer ses cours au cégep, Daphné joue du ukulélé sur le
toit, Florane s’installe plus loin dans le sable pour jouer de la guitare et
Charline a la paix à l’intérieur pour faire de l’histoire.
Dans l’après-midi, on va rejoindre nos amis de Pinocchio, à
la marina de San Carlos. Leur sortie de l’eau a été repoussé à lundi. On
partage un dernier moment avec eux... Moment précieux! On espère les revoir au
Mexique, pour Noël, mais il n’y a rien de certain... Sinon, on les reverra dans
2 ans, ou avant... selon leur plan de navigation! Un jour à la fois et il faut
profiter du moment présent!
Les heures passent vite en bonne compagnie et on doit déjà
repartir pour se stationner pour la nuit. On ne sera pas émotif, car on sait qu’on
se reverra bientôt... bientôt étant relatif... En voyage, les plans ne sont
jamais certains à 100%...Mais, comme les deux dernières semaines ont été agréables
en leur compagnie! On leur souhaite un bon carénage et on se dit au revoir!
J’aurais aimé retourner au même endroit que la veille, mais étant donné que l’accès est ardu, on opte pour la facilité de la Playa San Francisco. Notre séjour à San Carlos se termine donc au même endroit où on l’a commencé... Merci la vie pour ce bel arrêt!
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Déjeuner avec cette vue! |
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Un autre endroit de boondocking parfait! |
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Luna surveille la route, toujours faire attention aux "topes" |
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Dernier coucher du soleil sur la plage San Francisco à San Carlos! |
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