17 au 23 avril: Visite épicée à l'usine de Tabasco et coup de coeur immense pour Nouvelle-Orléans!


Nouvelle-Orléans!

 

Lundi, 17 avril : Tabasco Tour!

Dès 8h30, on quitte le très beau lac Martin, en direction de Avery Island, pour y faire le « Tabasco Tour ». Eric, en fan no 1 de toutes sortes de sauces fortes, a converti ses filles à sa passion, en particulier Daphné, qui a été en quête du piment le plus fort du Mexique… Donc, lorsqu’on a vu qu’en Louisiane, on pouvait faire un tour à l’endroit où les bouteilles de Tabasco sont produites, cette visite devenait un incontournable!

Une heure nous sépare de l’usine de Tabasco. On est toutefois surpris de se retrouver sur des routes qui nous rappellent celles du Mexique! Alors qu’on pensait qu’en passant par les petits villages, la route serait relaxe, c’est tout le contraire! Tout brasse dans l’autobus, le vacarme ne cesse jamais! Il y a tout un monde entre les routes du Texas et celles de la Louisiane. On a hâte d’arriver!

Par chance, dès 9h30, on se stationne dans un lieu des plus paisibles : Avery Island.

La famille de la femme de M. McIlhenny possédait cette ile. Et après avoir tout perdu, pendant la guerre de Sécession, M. McIlhenny a eu l’idée de venir s'installer sur cette ile afin d'y créer une sauce au piment! Seulement 3 ingrédients sont utilisés pour le Tabasco, mais les piments sont choisis avec soin et la pâte à piment est rigoureusement testée, après avoir été mise en barils durant 3 ans! 3 autres semaines sont ensuite nécessaires, alors que la pâte de piment est mise en cuve avec du vinaigre. Enfin, le produit final peut être mis dans les petites bouteilles, avec une étiquette qui n’a pratiquement pas changé depuis la création du produit en 1868! C’est tout de même fou! On est aussi surpris d’apprendre que toutes les bouteilles de Tabasco qu’on trouve sur la planète sont produites ici!  La visite se termine avec une dégustation des différentes sauces de Tabasco, disposées de la moins forte à la plus forte. La gentille dame qui s’occupe des dégustations nous avise que puisque nos filles ne sont pas majeures, elle doit nous demander la permission pour leur permettre de goûter aux sauces! On trouve ça plutôt amusant, mais effectivement, la sauce la plus épicée est vraiment intense! Mais, nos filles en ont vu d’autres durant les derniers mois!

La visite est vraiment intéressante… et je trouve que c’est un outil marketing tellement intelligent et puissant!  On paie (15$US) pour entrer sur le site, on voit les différentes sortes de plants de piments dans une petite serre, l’endroit où sont entreposés les barils durant 3 ans avec la fameuse pâte de piment, les cuves qui la reçoivent pour un ultime 3 semaines et ensuite et finalement, l’usine où le Tabasco est mis en pot. Évidemment, après avoir testé les différents produits, on achète un peu trop de petites bouteilles! (D’une certaine façon, on paie pour recevoir une dose intense de publicité sur le Tabasco!) Et, tout à coup, on développe un sentiment particulier face à cette sauce…  Alors qu’on dine, je regarde la petite bouteille. Je n’avais jamais analysé l’étiquette. Il faut dire que normalement, celle-ci reste dans l’armoire. On peut y lire : Avery Island La.

-Hey, les filles, un jour, vous allez mettre du Tabasco dans votre sauce à spag et vous allez pouvoir dire à vos enfants « un jour, moi, je suis allée visiter cette usine… »

Et à ce moment, je sais qu’on achètera toujours de la sauce Tabasco… et nos filles aussi!

Je n’ai jamais pensé aller en Louisiane dans ma vie, encore moins à l’usine du Tabasco. Et étrangement, on sait que cette visite, on va s’en souvenir toute notre vie… juste parce que la petite bouteille nous suivra toujours dans nos cuisines! Je trouve ça plutôt amusant… et en même temps, je trouve ça extraordinaire qu’une telle banalité nous relie tous les 6 et nous rappellera toujours ce voyage d’un an en autobus..

Après avoir diné et mis un peu trop de sauce Tabasco un peu partout, on part pour le « jungle tour ». M. McIlhenny a laissé une grande partie de son ile à ses fils qui y ont créé une jungle, en important des plantes et des arbres d’un peu partout sur la planète. L’endroit est magnifique! Mais, on manque d’énergie… On a trop mangé ou on a trop pris de sauce Tabasco?!  On passe tout de même 2 heures à se promener sur l’ile, parfois en autobus, parfois à pied.

J’avais espoir de retourner dormir aux abords du lac Martin, pour avoir encore un coucher de soleil magique, mais pour une rare fois Eric me dit qu’il ne veut pas conduire. Donc, l’option la plus près est le Walmart… Pas mal moins bucolique que le lac Martin, mais il faut aussi s’écouter par moment. On ne sait pas trop ce que l’on a, mais notre visite au Tabasco Tour nous a épuisés.


Réveil aux abords du lac Martin
 
Merci pour la nuit paisible!





C'est ici que la purée de piment patiente pendant 3 ans!


Encore un moment de répit de 3 autres semaines, la pâte est maintenant mélangée au vinaire

Et c'est maintenantl l'embouteillage!


Un diner avec un peu trop de sauce Tabasco!


Jungle tour!

Ah, ces arbres avec la mousse espagnole!




Une autre soirée au Walmart!


Mardi, 18 avril

La grisaille est encore présente aujourd’hui! On fait route vers Morgan City où on a accès à une dump gratuite. La ville est plutôt jolie et la dump station se trouve dans un charmant parc! 

On revient ensuite sur nos pas d’une dizaine de minutes, où se trouve un grand stationnement avec une rampe de mise à l’eau. On paie 1$ par jour et on a le droit de s’y stationner! Pas trop cher!  L’après-midi est consacré à l’école, avec le bruit des centaines de mouettes en arrière-plan!

En soirée, quelques rayons du soleil réussissent à traverser les nuages, alors que les mouettes nous laissent enfin un peu tranquilles. L’endroit nous rappelle nos journées dans l’intracostale. D’ailleurs, on ne pensait pas qu’un jour notre Bleu Nomade serait stationné si près d’une aide à la navigation!

Faire du BBQ sur terre avec une aide à la navigation en arrière plan!

 

1$ pour 24heures!






 

Mercredi, 19 avril  : En route vers Nouvelle-Orléans!

On se réveille avec le bruit des barges. On a vraiment l’impression d’être à nouveau en voilier!

Deux heures nous séparent de Nouvelle-Orléans. On a hâte de découvrir cette ville, sans pour autant avoir de grandes attentes. Comme chaque fois, notre approche d’une grande ville nous procure un léger stress. Étonnamment, on trouve une place de stationnement dans la rue, sur Jean Lafitte. Tout près se trouve un stationnement où plusieurs voyageurs y passent la nuit. 10$ par jour, c’est une aubaine, mais pour un véhicule de notre format, ça nous aurait plutôt couté 50$.

C’est donc vraiment génial qu’on puisse se stationner dans la rue pour 0$! On est tout de même un peu inquiet. On a entendu des histoires pas très roses par rapport à cette ville. On ne voudrait pas que notre beau skoolie soit vandalisé. Mais, tout semble très calme tout autour. On est juste à côté d’un grand parc, et de l’autre côté, ce sont les bâtisses où les chevaux de calèches viennent se reposer.

Alors qu’on prépare le diner, une dame vient observer l’autobus de plus près. On l’invite à bord. Elle travaille dans la bâtisse juste à côté. Son collègue et elle étaient vraiment curieux par rapport à notre véhicule. On adore ces échanges! Elle filme tout, même l’intérieur de notre frigo! Ah, c’est trop drôle de voir la curiosité des gens!

Elle nous confirme que l’endroit est plutôt calme et sécuritaire, même si pas très loin, plusieurs sans-abri trouvent refuge sous le viaduc.

Et l’on part à la découverte de Nouvelle-Orléans! La température est juste parfaite pour explorer une ville et en 10 minutes, on se trouve déjà sur Bourbon Street. Les balcons nous impressionnent, chaque rue possède son propre charme.

Alors que plusieurs voyageurs évitent cette ville, nous, on s’y sent bien dès les premiers instants!

On se rend jusqu’au bord de l’eau et on traverse ensuite le marché français. Des musiciens rythment nos pas ici et là. Quelle ville!

Pendant 3-4 heures, on déambule à travers le French Quarter, jusqu’au quartier des affaires, en prenant le temps d’admirer l’imposant bateau qui offre des balades sur la Rivière Mississippi. On revient en fin de journée à l’autobus énergisés par cette ville.

Après avoir soupé tranquillement dans notre autobus, Eric et moi repartons en amoureux vers Bourbon Street pour voir de quelle façon la ville se transforme en soirée.

Malheureusement, je ne me sens pas très bien… Je crois qu’on a abusé du Tabasco dans les derniers jours et mon estomac me fait souffrir… À un point tel que je dois m’assoir sur le trottoir! Je dois avoir l’air d’une fille qui a déjà trop bu, à 19h! Eh non! Juste une overdose de Tabasco!

Dès que je me sens un peu mieux, on reprend vite le chemin de l’autobus. Je suis tellement déçue qu’on n’ait pas pu en profiter davantage. On se reprendra demain! Car rien ne presse, puisqu’on a droit à un stationnement gratuit!

 




Par chance qu'il y a une pancarte qui mentionne que c'est une zone de silence!


Oups, je viens de voir qu'il est indiqué "no picture" Désolée!

Une pause au soleil!




C'est beau partout!


Musique en soirée, juste avant que je rebrousse chemin!


Jeudi, 20 avril : Une autre journée à Nouvelle-Orléans

Malgré quelques sirènes d’ambulance et de police, la nuit a été plutôt paisible!

Puisque hier après-midi il y avait beaucoup de monde dans les rues de Nouvelle-Orléans, on se dit qu’en avant-midi, ça sera sûrement plus calme. On repart donc tôt en direction du Café du monde. Mais, il y a déjà foule, il semble qu’un bateau de croisière vient d’accoster.

On réussit tout de même à se trouver une table pour goûter un célèbre beignet de Nouvelle-Orléans! On est toutefois surpris de voir l’état des tables tout autour de nous. Les assiettes sont rarement vidées, tout est sale, avec des tonnes de serviettes de table laissées ici et là… L’abondance et le gaspillage. Incroyable!  La gentille dame qui nous sert semble également frustrée de voir tout ça autour d’elle. C’est étonnant de constater que les touristes tout autour de nous semblent des gens aisés, on pourrait donc croire instruits, éduqués et qu’ils laissent derrière eux un si grand bordel… ça me rappelle les salles de bain du Vista Point du Golden Gate de San Francisco. Les pires salles de bain qu’on ait vu en de nombreux mois de voyage… alors que ce sont des salles de bain visitées uniquement par des voyageurs qui s’y arrêtent le temps d’un moment, et le plus souvent à bord de gros autobus.

Nous, en tout cas, on trouve les beignets délicieux et on ne gaspille rien!  Hihi! La musique forte nous empêche de jaser… mais ce n’est pas comme si on avait tant de choses à se raconter! 😊 On repart admirer cette ville si vibrante et animée. On adore!

On revient à l’autobus pour un après-midi d’école et de travail. Eric repart de son côté pour un cours de cuisine.

Il revient 3 heures plus tard emballé de son expérience! Il a plein de choses à nous raconter! Car, la cuisine rejoint également l’histoire d’un pays! Il nous raconte avec enthousiasme ce qu’il a appris!

Je prends alors conscience de tous ces mois passés tous les 6 ensemble. On fait toujours tout, ou presque, ensemble, et ça fait drôlement du bien d’avoir des choses à se raconter.

En soirée, Eric et moi, on repart sur Bourbon Street. On ne peut pas partir de cette ville sans avoir bu un daiquiri-hurricane en pleine rue! Le format est gigantesque et un seul est plus que suffisant pour nous deux! On découvre New Thousand et je suis subjuguée!  Un violoniste hyperactif, qui me rappelle Ace Ventura,  qui crée de la musique digne des plus grandes raves  Il frappe sur son violon avec son archet, mord parfois ses cordes avec ses dents… Tout un show! Je suis déçue que les filles ne soient pas avec nous, mais on profite du moment en amoureux!

L’atmosphère est incroyable, et étonnamment paisible en même temps. On n’arrive pas à mettre le doigt sur ce qui rend cet endroit si agréable, malgré la foule, malgré le bruit.

C’est la fête, les gens sont heureux, tout simplement. Et si l’on veut de la tranquillité, on change de rue, et voilà que l’atmosphère se transforme. À travers toutes les boutiques de voodoos, on ressent même la magie et la sorcellerie! La ville a toute une histoire, tout un passé. Et si on peut revivre de ses cendres, après tant de tristes événements, on peut tout affronter!  On comprend pourquoi il y a tous ces gens assis ici et là qui peuvent lire notre futur dans nos mains, ou dans des cartes… ou dans des roches! Peu importe! 

On revient à l’autobus, si heureux d’avoir pris le temps de s’arrêter ici!

Quelle découverte que cette ville. Un immense coup de cœur!

 

Bonheur et beignet au Café du Monde

La si grande diversité des bâtiments, d'un quartier à l'autre!

 


On bascule dans un autre univers en s'approchant du Quartier des Affaires


Une soirée en amoureux à travers la foule bigarrée.


Vendredi, 21 avril : Balade sous la pluie à District Garden

Ce matin, on se déplace dans le Garden District. Dans ce coin de la Nouvelle-Orléans se trouvent d’immenses et très belles maisons, dont plusieurs ont été construites il y a plus de 150 ans.

Encore une fois, on est surpris de pouvoir se stationner facilement, dans un grand stationnement juste à côté de celui du Walmart.

Et on part marcher avec un « walking tour » trouvé sur internet qui nous mène vers les maisons historiques.

J’avais confiance qu’on réussirait à éviter la pluie, mais non! Par chance, on a nos manteaux et nos imperméables, mais on est vite trempés. On accélère un peu la visite, mais la promenade en vaut la peine! Les maisons sont gigantesques et si belles. Toutefois, plusieurs sont en rénovation, d’autres semblent abandonnées. Le passage des ouragans n’a pas évité ce secteur… et les réparations doivent couter une fortune année après année. Pour la motivation des troupes, on termine notre tour du quartier par la visite d’une friperie, que Charline avait trouvée sur internet… Mais, ici, tout est hors de prix!

La rue Magazine est aussi très charmante avec ces restos et boutiques, mais avec la météo, on ne s’éternise pas. On retourne vite à l’autobus.

Le reste de la journée se passe dans l’autobus, avec la pluie et la grisaille, en planifiant les prochaines journées… On ne voulait pas être à Nouvelle-Orléans durant la fin de semaine, mais j’ai peine à penser qu’on ne retournera pas sur Bourbon street afin que nos filles puissent vivre l’effervescence des soirées…

À 20h, lorsqu’une voiture avec une remorque bondée de gens se stationne à côté de nous avec la musique à tue-tête, je me dis que c’est peut-être mieux qu’on sorte de la ville demain… Car, à Nouvelle-Orléans, les règles sont bien différentes qu’au Québec! Les remorques circulent dans les rues, avec des bars ambulants, alors que les gens boivent et dansent!

À 22h, lorsque la même remorque revient avec la musique encore tout aussi forte, je regrette qu’on ne soit pas déjà sortis de cette ville…

On se croirait dans un bar tellement que c’est intense. Tout vibre dans l’autobus. Dans ces moments, je me demande dans quelle aventure, on a embarqué nos enfants. Florane me dit souvent à quel point elle est tannée de dormir dans la rue ou dans un stationnement… Ici, dans ce quartier résidentiel, on était certain que ce serait paisible. Eric et moi, on subit les conséquences de nos choix… et on en est responsables. Mais, je sais que nos filles n’ont rien demandé. Elles chialent bien peu je trouve… Car moi, dans ma tête, dans ces moments, les fils se touchent dans ma tête! Je respire…

-Eric, on devrait peut-être changer de place?!

-ça ne durera pas.

Je l’espère de tout cœur. Les gens sont maintenant à l’extérieur de la remorque et dans le stationnement. Il y a des gens de tous âges! Et ils dansent tellement bien! Peut-être qu’on devrait juste aller faire la fête avec eux?!

Heureusement, 20 minutes plus tard, la musique cesse et la remorque repart. Fiou! Le calme revient. On peut enfin dormir!

On quitte notre spot dodo!
 


Les filles ont décidé d'échanger notre bus contre cette maison!

Bâtiments majestueux, dont plusieurs sont en rénovation


Même les clôtures sont magnigiques

et la nature est partout!



Retour du ciel bleu à la fin de la journée... on aperçoit d'autres bâtisses étranges...

Et d'autres si charmantes!


Samedi, 22 avril :Promenade au Parc National Jean Lafitte

J’avais fait quelques recherches sur des endroits où marcher dans les bayous… Le parc Jean Lafitte ressortait du lot.

Comme il se trouve tout près de Nouvelle-Orléans, c’est notre destination du jour!

45 minutes plus tard, on s’y stationne et on part marcher sur les plateformes de bois. Le soleil est de retour et la promenade est agréable, mais pas spectaculaire. On croise deux alligators sur notre chemin et on emprunte ensuite un autre sentier. Malheureusement, plusieurs sections sont fermées, endommagées par les derniers ouragans. Après moins de 2 heures, nos randonnées sont déjà terminées.

Est-ce que ça en valait le détour?! Bof! Mais, ça fait tout de même un grand bien de passer un moment dans la nature.

On s’arrête dans un autre parc pour diner et on fait un arrêt au state park Bayou Segnette pour aller vider notre réservoir d’eau grise.  C’est un bon détour, mais c’est la seule dump à un prix raisonnable dans le secteur et malheureusement, le parc est complet, on ne peut donc pas y passer une nuit.

Et alors qu’on pensait retraverser Nouvelle-Orléans sans s’y arrêter, je dis à Eric, pourquoi?!  On a du temps, et on est là… et c’est justement pour ça qu’on voyage en autobus : pouvoir s’arrêter plus longtemps quand on a un coup de cœur.

On retourne donc dans « notre rue »! Pour une rare fois du voyage, on sort nos plus beaux vêtements! On sort même le mascara! L’excitation est palpable à bord de Bleu Nomade. En fait, se préparer pour aller au resto, c'est bien banal. mais pour nous, c'est plutôt exceptionnel dans notre année en autobus!

On soupe au restaurant, avec nos 4 filles, avec encore une fois de la musique un peu trop forte! On goûte à de l’alligator! Tout est délicieux!

On a eu nos filles par l’estomac! Elles n’ont pas le choix de marcher un peu sur Bourbon street!  Mais, avant on se rend jusqu’à Jackson square. Des cérémonies de mariage ont lieu, et plusieurs groupes déambulent dans la rue, avec fanfare!  Wow! Eric et moi on se dit qu’on devrait célébrer nos 20 ans de mariage ici… euh, c’est l’année prochaine, peut-être plutôt nos 25 ans!  Ou, peut-être que l’une de nos filles viendra se marier ici?! 

Tous les 6, on n’aime pas les foules… mais ici, ce n’est pas pareil! Les filles apprécient l’énergie qui se dégage de ce lieu! Et on a le droit à une autre prestation de New Thousand sur Bourbon Street!

La soirée est belle, avec encore une fois une température parfaite!

C’est extraordinaire qu’on puisse se stationner à 15 minutes de toute cette effervescence, et que tout soit si paisible près de notre autobus! 

Cette soirée clôt à merveille notre passage à Nouvelle-Orléans, endroit qui conservera une place spéciale dans notre cœur!

Variation sur le même thème, alors que Charline a toujours le pouce en l'air!









Quand je me retourne et que je vois ces beautés derrière moi!
Quand je leur dis : une minute, je prends une photo... Daphné passe toujours d'un extrême à l'autre!


Tous avec des vêtements propres en même temps! 

ça doit être trop génial de déambuler dans la rue en tant que nouveaux mariés!

New Thousand, tellement incroyablement bon!



Dimanche, 23 avril : On goûte au Crawfish! Miam!!

C’est dimanche matin, on laisse donc nos filles dormir un peu. Eric et moi en profitons pour aller marcher une dernière fois à Nouvelle-Orléans, et pourquoi ne pas aller à notre messe à la très belle cathédrale Saint-Louis. 

Je ne peux m’empêcher de trouver que la religion catholique dans de nombreux cas est bien drabe… Tout est beau, tout est droit, tout est calculé… rien à voir à ce qu’on a vécu dans la rue depuis les dernières journées ici… et en fait, tout est ennuyant. C’est étonnant de penser que les esclaves se réunissaient pour prier, mais aussi pour fêter, chanter, célébrer… Et qu’au même moment, trop de gens se rendaient à l’église par obligation, par crainte de représailles. Deux univers… Et je pensais que dans cette église, les deux univers se seraient rejoints. Mais non!

Après une dernière promenade, à admirer chaque bâtiment, on revient à notre autobus. Quelques minutes plus tard, on laisse Nouvelle-Orléans derrière nous, incontestablement la plus grande surprise de notre voyage!

Et comme il n'y a que les fous qui ne changent pas d'idée, on prend la direction des plantations. On avait mis un X sur la visite de l'une d'entre elle, car on en a déjà visité une en Floride.Toutefois, chaque plantation a son histoire... De plus, Florane me fait souvent part qu'elle se souvient bien peu de ces arrêts durant notre année en voilier. Notre passé est important, et ces tristes pans de l'histoire sont essentiels à connaitre. Alors, on revient un peu sur nos pas, mais cela nous permet de faire un arrêt dans un cabane de Crawffish. Et, on se paie la traite!

Eric, depuis notre entrée en Louisiane, est en quête de ce fameux crawfish et on tombe justement dans la bonne période!

10 livres de Crawfish devraient en principe être peu pour une famille de 6, mais c’est amplement suffisant pour nous!

Ça nous rappelle notre bonheur de manger dublue crab dans la Chesapeake! Cela nous prend 2 heures à déguster ces délicieuses écrevisses!

15 minutes plus tard, on s’arrête dans le stationnement tout près de la plantation Oak Alley. On part à pied pour admirer cette célèbre plantation avec sa si belle allée de chêne!

L’endroit est calme et paisible. Après nos journées à Nouvelle-Orléans, ça fait du bien de retrouver les grands espaces verts!

En plus, en soirée, on a droit à un magnifique coucher du soleil! Moments magiques et  si précieux!

Luna espère qu'on partagera!

Une partie de nos Crawfish!


Notre spot dodo pour la nuit!

Une petite promenade pour admirer la très belle allée de Oak Alley Plantation


Et on revient en soirée!


Terminer la journée avec ce ciel...




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