28 novembre au 4 décembre : On descend tranquillement la côte ouest du Mexique : playa Huatabampito, Celestino et Novillero!
Lundi, 28 novembre : On quitte San Carlos... qu'on a tant aimé; direction Huatabampito!
J’écris avec ma tuque sur la tête et mon manteau sur le dos.
11 degrés dans l’autobus ce matin. Je pourrais partir le chauffage, mais je
n’en ai pas envie. On est au Mexique, après tout. Je sais que dans quelques
heures le soleil viendra réchauffer notre autobus, alors je patiente!
Cependant, ce froid nous confirme que c’est le moment d’aller davantage vers le
sud du Mexique, même si ce n’est pas facile de quitter San Carlos! C’est la première fois depuis presque 5 mois
qu’on s’arrête si longtemps. Et...comme on a aimé cet endroit qui ne faisait
aucunement partie de notre planification de voyage! Ç’a été le lieu parfait
pour se poser, profiter du spectacle du lever et du coucher du soleil, se perdre
dans l’infini du bleu de la mer de Cortez, tout en admirant les pélicans et
leurs plongeons si spectaculaires! En plus, on a eu le bonheur de partager ces
moments avec la gang de Pinocchio... Quelle belle rencontre! Jamais, on n’avait
pensé que, durant notre voyage terrestre, on se retrouverait avec des gens de
bateau... D’ailleurs, en rangeant nos
choses avant le départ, l’une des filles m’avait même demandé si on apportait
notre vhf portable (que l’on a toujours, même si on n’a plus notre voilier!).
« Non, non, on n’a vraiment pas besoin de ça! On voyage sur la terre, il
n’y a aucune raison qu’on utilise cet appareil! » Ah, la vie nous réserve
parfois des surprises! Finalement, il nous aurait été utile, mais on s’est bien
débrouillé autrement!
J’ose croire que chaque rencontre a un sens profond et
survient exactement au bon moment... C’est toujours fascinant de réfléchir aux
personnes qui croisent notre route et à tout ce qu’elles nous apportent. On
aurait bien voulu les garder avec nous dans notre bus ou faire un bout de
chemin à voile... Nos filles nous ont proposé hier soir que les adultes
pourraient naviguer et les enfants se déplaceraient en autobus ou vice versa!
Un jour peut-être! Tout est possible, après tout!
Avoir pu aider nos
amis de Pinocchio au carénage, on serait resté.e.s encore un moment, mais comme
l’entrée à la marina est contrôlée et que, eux, ils sont déjà 9 au travail, on
va se diriger tranquillement davantage vers le sud, pour s’approcher bientôt,
on l’espère, des vagues de surf! Car, ici, c’est le calme plat... parfait pour
la méditation, mais pas mal moins bon pour le surf!
Alors, en route!
À 8h30, on est déjà partis et chaque fois qu’on reprend la
route, c’est une nouvelle aventure. On décide de traverser la ville de Guaymas
afin d’éviter un premier péage. La circulation est fluide et on reprend l’autoroute
15 par la suite. Google map est toujours un peu mêlé avec les péages... On
tente d’éviter le prochain, mais finalement, on ne prend pas le bon
embranchement. 151$ pesos! Pas grave, on profite de l’autoroute qui permet de
rouler à 90-100km/heure. Pour le prochain tronçon, après analyse de la route,
on préfère payer le péage plutôt que passer par les petites routes, mais c’est
encore une fois l’inverse qui se produit. Ça va nous couter moins cher... et la
route n’est pas si mal. Bon, un peu beaucoup étroite, mais il y a peu de
circulation... Et oh! Il y a aussi quelques trous... et quelques plus gros trous.
Ça tremble de partout dans l’autobus! On traverse des rangs de campagnes où les
déchets garnissent chaque côté de la route. C’est si désolant... Et en même
temps, on comprend cette réalité. Il en était de même au Guatemala... On se
rappelle toujours que chez nous, les poubelles disparaissent par magie chaque
semaine. Lorsque nos villes souhaitent les ramasser aux 2 semaines, on s'en
indigne! Si les Mexicains consommaient autant que nous, le paysage serait
encore pire! Bref, c’est essentiel d’avoir un système de gestion des déchets,
mais il ne faut pas se mettre la tête dans le sable, on n’a aucun mérite pour
notre système, en tout cas, pas moi!
À midi 45, après s’être fait brasser en masse, on atteint le
petit chemin pour notre arrêt en boondocking à Huatabampito Il faut monter sur
une butte de sable. Oh... Je crois qu’on est mieux d’aller au camping juste à
côté, non?! Oui, le chemin semble solide, mais il y a tout de même du sable... J’accompagne
Eric pour explorer davantage. Eric est confiant, Bleu Nomade peut y aller sans
problème! Si le capitaine le dit! Go!
Et nous voilà tout en haut! C’est parfait ici, pas besoin d’aller
plus loin. Je pars marcher sur la très belle longue plage et je ne vois pas le
temps passer! Pendant mon absence, la police est venue voir Eric pour lui dire
qu’il serait préférable d’aller plus bas. Peligroso aqui... Eric n’est pas certain si c’est dangereux dans
le secteur, ou si le policier lui disait simplement que, sur la butte, ce n’est
pas très sécuritaire. On remarque qu’effectivement les voitures prennent leur
élan tout en bas et qu’on est pas mal dans le chemin, même s’il y a deux voies.
L’alcool coule également à flots, on est sûrement mieux de ne pas rester là. On
double vérifie le chemin un peu plus bas et c’est reparti pour une descente
vers la mer! On ne s’éloigne tout de
même pas trop, on n’a pas du tout envie de s’enfoncer dans le sable.
Le policier repasse en soirée, nous dit que c’est parfait où
l’on se trouve, mais nous invite tout de même à aller dormir au poste de police...
On est un peu mitigés par rapport à ses commentaires. C’est sécuritaire ou
non?! Il semble qu’il n’y ait pas de
danger... donc, on va dormir sur nos 2 oreilles... Même si mon sommeil est
toujours léger dans ce temps-là! La nuit sera pourtant des plus calmes, avec
uniquement le bruit des vagues. On est seul au monde, ce qui est génial... mais
pas toujours rassurant à 100%... Rien n’est parfait... mais tout l’est en même
temps!
Un dernier lever du soleil à San Carlos |
Déjeuner avec ce ciel| |
Au revoir San Carlos! |
Playa Huatabampito |
On a maintenant notre machette... et on trouve enfin des noix de coco! |
Bleu Nomade en quelque part sur le sable (dur, bien sûr!) |
On se réveille seul au monde, entourée de sable et avec la
vue sur l’eau à l’infini. La nuit n’a pas été des plus reposantes. Mais, ce n’est
pas bien grave. C’est toujours ainsi, la première nuit que je passe à un
endroit. Mon cerveau demeure aux aguets!
Ça me prend un moment pour m’habituer à un nouvel endroit...
et ce matin, on apprécie davantage ce lieu. Je marche avec Florane dans l’espoir
de trouver des dollars de sable. Alixia, la veille, est revenue de son jogging
les mains pleines de ces trésors... On en voit quelques-uns de brisés. Enfin, j’en
trouve un entier, caché à moitié dans le sable. On se rappelle nos premiers
dollars de sable trouvé en Géorgie et ensuite, les autres que l’on a ramassés
en plongeant dans l’eau turquoise des Bahamas. Chaque fois, on se sent
privilégiés de trouver ces merveilles qui ne se sont pas fracassées en se posant
dans le sable! Il est temps de revenir faire un peu d’école!
Daphné pour sa part nous dit que, ce matin, elle préférerait
faire de l’APS! (La belle abréviation utilisée à l’école de Charline, pour
Apprentissage par le service) Elle prend donc un sac de poubelle et part
ramasser des déchets avec Eric. Les
bouteilles de bière sont partout! De manière générale, les gens viennent boire sur
la plage en fin de journée et laissent leurs bouteilles par terre tout
simplement. Le même scénario se produisait à San Carlos. Il semble que la façon
de faire est : on laisse sur place ce que l’on consomme à cet endroit. Ce
n’est pas plus compliqué que ça!
On est bien ici, on y resterait plus longtemps, mais on doit
passer au camping vidanger et faire le plein d’eau. On se déplace donc juste à
côté, au camping El Mirador! Et, quel
endroit! On se stationne à quelques mètres de la plage! Pour la première fois
depuis qu’on est au Mexique, on a chaud!
Mais, l’eau est trop froide pour s’y aventurer plus loin que les genoux!
L’école se poursuit pendant qu’on a du wifi. Eric et moi allons marcher sur la
très belle et longue plage. Comme j’aime ces étendues de sable où l’on peut
avancer durant des heures... Mais, on a 4 filles qui nous attendent alors on
revient sur nos pas tout en observant l’étrange mélange des demeures. Une maison
abandonnée, une autre en démolition et puis une, très belle... Et ainsi de
suite. On s’imagine facilement avoir une maison ici. Le soleil est chaud, la
brise est fraiche et l’océan est calme et magnifique!
Le restaurant du RV park nous fait de l’œil. Après les
déboires mécaniques et notre long séjour à Phoénix, on avait dit aux filles que,
lorsqu’on serait enfin au Mexique, on pourrait leur offrir un souper au
restaurant. Ça risquerait d’être pas mal moins dispendieux qu’aux États-Unis,
en particulier dans la très belle ville de Scottsdale. Depuis notre départ en
juillet, on s’est seulement permis 2 repas au restaurant... Alors, qu’est-ce qu’on fait?! Ok, on y va!
La vue est splendide, le coucher du soleil des plus
colorés... Les pina coladas sont seulement 35 pesos (environ 2$) pour les
filles, les margaritas 60 pesos (4$)... La facture montera finalement à 70$
pour 6 personnes avec chacun un drink, en plus! (les filles ont l’habitude de
toujours partager leur breuvage, car c’est toujours trop cher à 4 enfants! Alors,
ce soir, c’est le gros luxe!) On se
régale : poissons, crevettes et tortillas frais. Tout est succulent! Et
tout le monde mange plus qu’à sa faim! Petit moment parfait!
La nuit est paisible dans ce charmant RV park!
Les dunes de sables tout près de l'autobus! |
Quelques déchets en moins sur cette belle longue plage! |
Eh oui, on a réussi à traverser ce petit chemin! En route vers le RV park maintenant! |
RV Park, juste à côté de la mer! |
Coucher du soleil sans filtre et... drink pour tout le monde! |
Le ciel est tellement incroyable! |
Mercredi 30 novembre : Direction : Los Mochis!
On se lève tranquillement. Après avoir fait un peu d’école
et travaillé un peu, on reprend la route. Aujourd’hui, on se dirige vers Los
Mochis, car on veut être certain d’avoir un bon réseau internet car Alixia a un
appel demain matin pour une présentation orale avec son tuteur. Ici, sur notre
bord de l’eau, on a zéro réseau. C’est rare qu’on ne puisse même pas faire d’appel
téléphonique. Sinon, on serait resté ici plus longtemps... on est si bien!
Vers 11h, on reprend la route pour environ 180km. Encore une
fois, on se fait brasser durant le premier tronçon qui mène à l’autoroute. On
fait notre entrée dans l’état du Sinaloa et on arrive ensuite à Los Mochis. Il fait
chaud!! On avait oublié ce qu’était la chaleur, surtout à bord de l’autobus!
Avec le moteur qui se trouve dans l’habitacle (pourquoi voulions-nous tant un autobus
flat nose?!), le mercure monte vite quand on fait de la route. Un Walmart se
trouve sur notre chemin, on s’arrête donc ici pour faire quelques achats et on
en profite pour diner et profiter du bon réseau internet! On se déplace ensuite
dans le stationnement juste à côté d’un musée. On avait lu qu’il y avait des
caméras et de l’éclairage, mais il n’y a plus aucun lampadaire qui fonctionne
ici... et les caméras se trouvent sur les murs du musée et Eric me confirme que
clairement, ça ne filme pas par ici.
Quelques sans-abris se trouvent au fond du terrain. Mais,
tout semble toutefois très calme. C’est plutôt dans l’autobus que ça brasse...
Chaleur, proximité, lieu pas très rassurant, ça donne souvent un mélange
explosif. Très explosif! Peut-être même
que les sans-abris se sont dit : « on est mieux d’aller dormir
ailleurs, ah, ces voyageurs! » Bref,
on a eu de meilleures soirées!
De l'eau, partout devant nous! |
Les décorations sont nombreuses à Los Mochis! Les anges veillent sur nous! |
Jeudi, 1er décembre
On sort de la ville et on s’arrête quelques km plus loin
dans une station d’essence le temps qu’Alixia fasse son oral. Voyager avec ses
enfants, c’est aussi ça. Surtout lorsqu’ils sont au cégep! On doit aussi s’adapter
à la réalité et aux besoins de chacun. On patiente donc ici, entourés de camions!
D’ailleurs, l’un d’entre eux décide qu’il doit entrer juste à côté de nous... Ils
sont incroyables ses chauffeurs, mais parfois, ils me donnent toute une frousse.
Après avoir avancé et reculé plusieurs
fois, il a réussi à entrer sans nous accrocher! Fiou!
À 10h, l’appel à Alixia est terminé et on reprend la route!
Comme on a 350km à faire aujourd’hui, on privilégie les autoroutes à péage en
faisant d’abord un premier tronçon sur la route gratuite... Même en évitant un
péage, notre journée coute cher : 570 pesos!
On s’arrête pour diner dans une station d’essence, encore
une fois avec plein de camionneurs. La musique est forte à l’extérieur, je
trouve que ça met de l’ambiance... mais ça tombe sur les nerfs de certaines... Bon,
chaleur et musique forte, ça non plus, ça ne donne pas un bon mélange. On est
fatigué.e.s... ou on se fatigue les uns les autres. Ce n’est pas très clair.
Vite, on doit repartir si on ne souhaite pas arriver trop tard à Playa Celestino.
Vers 15h, on prend le tout petit embranchement pour ce
village. Par chance, j’avais été mis en garde par Vanessa rencontrée à San
Carlos, sinon, on l’aurait manqué, c’est certain!
On avance tranquillement et rapidement, il n’y a que des
routes de terre. D’ailleurs, ce n’est pas vraiment clair où se trouvent les
routes. Je regarde mon point sur notre appli Ioverlander... mais je ne vois pas
vraiment de chemin. Je tente de diriger Éric comme je peux. C’est peut-être là?! On avance tranquillement, toujours prudemment.
Eh bien, ça ira, ici! C’est parfait!
On a tous et toutes besoin de sortir de l’autobus pour
respirer un peu! Les filles se mettent en maillot et partent s’amuser dans les
vagues, pendant qu’Alixia s’éloigne en faisant son jogging sur la plage. Quel
bel endroit! Et en plus, on est seul... ou presque. Quelques Mexicains sont au
resto, d’autres sont sur la plage un peu plus loin.
Les palapas ne sont pas des plus beaux, des bâches pendent un
peu partout, les déchets sont nombreux... mais c’est tout de même parfait!
Le coucher du soleil est encore une fois splendide! Et pour
une première fois depuis longtemps, on soupe à l’extérieur! Comme rien n’est
parfait, les moustiques sont de retour avec la chaleur... mais notre thermacel
les fait fuir!
Notre stationnement à Los Mochis où l'on a passé la nuité |
Parfois, il y a de gros arbres sur la route... des abres?! Eh oui, ce ne sont plus les cactus qui nous entourent! |
Playa Celestino! |
Du bonheur à sauter dans les vagues! |
Vendredi, 2 décembre
Étonnamment, même si on semble loin de tout, on a un
excellent réseau internet. J’en profite pour travailler et Charline peut faire
les recherches nécessaires pour les notions qu’elle comprend moins. Un homme arrive avec 3 poissons dans les mains
et une chaudière d’huitres. 50 pesos pour les poissons, 50 pesos pour les
huitres?! À ce prix, on ne négocie même
pas! On a notre souper!
On regarde le très beau camping juste à côté... mais, on
reste ici, on est plutôt bien!
Luna se fait même un ami chien, que l’on nomme Chico. Il est
vraiment adorable, même si ça lui prend un moment avant de comprendre comment jouer,
entre chiens. Il ne comprend pas pourquoi Luna saute sur lui en lui mordant les
oreilles... alors qu’il semble lui dire que c’est plutôt au mâle de sauter sur
les femelles! Les filles voudraient l’adopter...
ce n’est pas vraiment une option. Un chien dans un autobus qui passe sa journée
dans le sable, c’est déjà plus que suffisant!
La journée se termine avec, encore une fois, le spectacle du
soleil, en savourant nos poissons et des huitres. Merci la vie!
Juste à côté, se trouve un très beau camping! |
Notre chemin "privé" jusqu'à la plage |
Luna gère mal la chaleur... elle ne comprend pas trop ce qui se passe! |
On peut l'adopter?! Euh, non! |
Samedi, 3 décembre
On pensait s’arrêter à Mazatlan, mais on a une autre contrainte
de temps, car Eric a un procès sous peu, et une rencontre pré-procès le 8
décembre. Il faut donc planifier nos déplacements en s’assurant d’être dans un
camping avec du WIFi pour le 8. Mais, nous, on n’aime tellement pas ça avoir
des contraintes. On aime bien avoir toute la latitude de temps. Les
commentaires qu'on lit sur les campings de Mazatlan sont plutôt négatifs... On
hésite, on hésite. D’autant plus que j’étais allée dans cette ville à 9 ans
avec ma famille et j’aurais bien aimé y retourner avec ma famille. Ça semble
trop complexe avec notre autobus, notre chien... et le fait qu’on aurait
seulement 1 nuit. Alors, on passe notre tour!
On file plutôt vers Playa Navillero. Après le premier péage,
on prend la 15 libre, l’autoroute gratuite. On roule tranquillement, mais la
route est plutôt belle! On revient plus tard vers la 15 D pour un dernier
tronçon et on se retrouve à un autre péage. 600 pesos?! Nous, on souhaite aller
vers Playa Navillero... on nous répond qu’on a manqué notre sortie. Peuvent-ils
nous ouvrir la barrière sans que l’on paie et revenir sur nos pas?! On ne comprend pas trop la réponse. En fait,
ils ouvrent plutôt un autre guichet afin que les voitures derrière nous passent
à cet endroit et qu’ils puissent nous faire reculer... Aucun stress ici, aucun
problème! Une fois que toutes les
voitures se sont déplacées, on fait marche arrière et on reprend l’autre
tronçon vers Playa Navillero.
Un autre péage se trouve sur cette route, mais il est
moindre. Par chance!
On traverse Tecuala, une toute petite ville, avec de petites
routes. On frôle quelques arbres, mais ça passe! Sur ces routes secondaires,
tout brasse, même si on roule tranquillement... et petits à petits, les vis des
pentures se dévissent. On a toujours des ajustements à faire après chaque
route. On... signifie en fait, Eric. Il y a toujours quelque chose à réparer!
Nous voilà, enfin arrivés à Playa Novillero. Il semble qu’ici
on peut rouler sur la plage sans problème. On ne tient toutefois jamais rien
pour acquis. On se stationne et les Mexicains nous disent qu’il n’y a aucun
problème, même avec un gros autobus! On va quand même voir nous-mêmes! Eh, oui,
le sable est dur comme de la roche... ou presque! On jette aussi un œil à la
marée... l’eau va remonter d’ici quelques heures. Bon, on y va! On se trouve un
petit coin parfait, même pour notre gros autobus! Wow! Incroyable! Je ne
pensais pas qu’avec notre skoolie on aurait la chance de dormir si souvent
directement sur la plage! Du bonheur et
du bonheur!
La chaleur est toujours au rendez-vous, alors tout le monde
se lance à l’eau. Les vagues sont juste tellement parfaites pour s’y amuser!
Assez grosses, mais pas trop, sans être très puissantes. Et en plus, on touche au
fond de l’eau durant une très grande distance!
Eric et moi allons marcher vers le village pour trouver
quelques légumes... qui se résumeront finalement à des tomates et des oignons. Sur
la plage, les vendeurs nous offrent des pâtisseries, des huitres, des pains...
On accepte finalement 1 kg de crevettes à 80 pesos! C’est génial que notre
souper vienne à nous ainsi!
Le bleu du ciel... celui de l'eau et de notre autobus! |
Dimanche, 4 décembre : Il fait beau et chaud à Playa Novillero!
À 8h30, les 4 filles sont déjà dans l’eau à jouer dans les
vagues! Ça, ça veut dire qu’il fait chaud... et que l’eau est chaude!
À 9h, on y est tous les 6. Après tout, c’est dimanche, on
peut prendre une journée de congé! Ça fait du bien!
On échange avec des voyageurs de l’Ontario et, en fin de
journée, une famille de la Belgique vient se stationner pas très loin de nous.
On a même la chance d’aller visiter leur véhicule, un véhicule militaire
convertie en motorisé!
On aurait aimé rester plus longtemps ici, avoir davantage de
temps pour échanger avec eux, mais on doit penser à vidanger et faire le plein
d’eau... ça revient toujours vite, cette réflexion!
Eh oui, demain, on partira tôt, en avançant tranquillement
en direction de la région de Puerto Vallarta!
Un autre ami chien! |
Bleu Nomade en mode vacances! |
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